C’est dans la chapelle des ex-voto marins de la cathédrale Saint-Louis, à La Rochelle, que l’on peut contempler le tableau qui témoigne de la tragédie que connut Le Saphir, en 1741. Cette goélette négrière, encalminée pendant des jours et des jours dans les eaux intertropicales, transportait deux cent soixante et onze esclaves et trente membres d’équipage. Ce petit tableau est comme la porte secrète d’une cathédrale qui s’ouvre sur la grande Histoire.