Le press junket organisé pour le marché australien par Unifrance fin octobre à Paris fut une véritable réussite pour nous autres, journalistes venus de l'autre bout du monde.
Bien qu’il fut difficile d’arriver au bout de ces cinq journées tant elles furent intenses en succession d’interviews, tous les journalistes ont été ravis de pouvoir rencontrer et d’interviewer des artistes aussi talentueux qu’ Isabelle Huppert, Juliette Binoche, Mathieu Almaric ou Romain Duris, pour ne citer qu’eux.
Ce qui me frappe de prime abord, c’est la simplicité avec laquelle ce press-junket semble avoir été organisé. L’industrie du cinéma français semblant libre de tout star system, les comédiens nous sont apparus véritablement accessibles. La plupart des acteurs parlaient assez bien anglais (mieux que mon français hésitant) et pouvaient donc répondre aux questions avec facilité. Personne n’a posé de conditions sur cette rencontre ouverte et aucun garde du corps n’était présent pour nous dire où vous placer, où vous asseoir ou ce que l’on doit dire…ou non. En un mot, ces rencontres furent CONVIVIALES.
Ensuite c’est la qualité des films proposés lors de ce junket : d’autres pays peuvent envier non seulement la façon dont Unifrance promeut la culture cinématographique française mais aussi la progression toujours constante de la production française.
Parmi ces rencontres, je retiendrai notamment le fait d’avoir parlé à Isabelle Huppert (si sincère et talentueuse), Mathieu Almaric (il adore raconter des bonnes histoires) ; et bien sur Nathalie Baye, toujours aussi jeune malgré toutes ces années passées à tourner.
On peut souligner la présence de Sophie Marceau, très à l’aise face à cette foule de journalistes enthousiastes.
Un autre point culminant de cet événement : la rencontre avec Bertrand Tavernier qui est comme un « human google ». Un conseil, vous devez être prudent avec votre première question parce que la réponse pourrait occuper toute l’interview. J’ai d’ailleurs eu droit à un quart d’heure de cours sur les dernières tactiques de combats militaires du temps Médiéval.
Pour finir, Jean Becker m’a raconté une super blague en français pour compléter mon expérience francophile !
Merci Unifrance !