Les derniers mois de 2021 auront été à l’image de l’année écoulée pour le marché de la vidéo à la demande : les usages continuent de se développer, les investissements dans la production de contenus se poursuivent, mais les plateformes globales voient leur croissance ralentir.
Ce huitième numéro du « Digest Veille Numérique », réservé aux adhérents d’Unifrance (et en français uniquement) s’intéresse aux événements du marché mondial de la distribution numérique durant les mois de novembre et décembre 2021 mais également de janvier 2022.
Au moment où Netflix et Disney Plus connaissent un ralentissement de leur croissance, leurs challengers nord-américains (HBO Max, Paramount Plus, Peacock entre autres) développent fortement leur base d’abonnés. Le marché de la vidéo à la demande, toujours dominé par le modèle de l’abonnement (bien que concurrencé par les nouvelles plateformes AVOD et FAST), est aujourd’hui réellement globalisé.
Les productions non-anglophones sont au centre de la politique d’acquisition des plateformes : la France est d’ailleurs la première cinématographie non-anglophone sur Netflix, selon une étude d’Unifrance. Surtout, face à un taux de pénétration proche du plafond de verre en Amérique du Nord, les multinationales de la vidéo à la demande ciblent désormais l’Europe, l’Asie et l’Afrique pour développer leur activité.
Face à la concurrence des plateformes globales, les nombreuses initiatives locales cherchent une voie de développement parallèle. Les plateformes de vidéo à la demande locales misent alors sur leur connaissance du marché mais également sur un catalogue parfois plus spécialisé et donc mieux identifié.
La veille numérique quotidienne d’Unifrance est disponible sur le compte Twitter dédié : @UnifranceNum
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