Synopsis
Ouagadougou, ses buildings et ses bidonvilles... Abondance dans la cité moderne et pauvreté dans les faubourgs... Au travers de la famille de Fousseini, musulman fermement accroché à sa foi et à ses tradition, "Haramuya" dresse un portrait de Ouagadougou engluée dans les pièges du modernisme et du traditionalisme. Fousseini tente de faire vivre sa famille selon les anciens préceptes et le code d'honneur hérité de ses ancêtres. L'un de ses fils est projectionniste dans un cinéma et fait vivre toute la famille contre le gré de sa femme. L'autre fils traîne à longueur de journée dans Ouagadougou à la seule recherche de sa fiancée...
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (5)
Production et distribution (4)
- Production déléguée : 3B Productions
- Production étrangère : Lolo films
- Exportation / Vente internationale : 3B Productions
- Distribution France : Tadrart Films
Générique détaillé (9)
- Producteur délégué : Jean Bréhat
- Adaptation : Drissa Touré
- Scénariste : Drissa Touré
- Directeur de la photo : François Kuhnel
- Auteur de la musique : Cheick Tidiane Seck
- Monteur : Kahena Attia-Riveill
- Ingénieur du son : Issa Traoré
- Attachés de presse (film) : Thierry Lenouvel, Isabelle Buron
- Décors : Christian Boglo
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie dramatique
- Langue de tournage : Dialecte africain
- Origines : Burkina Faso, France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (Burkina Faso, France)
- Année de production : 1995
- Sortie en France : 10/01/1996
- Durée : 1 h 27 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 86.541
- Visa délivré le : 10/05/1995
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
Actualités & distinctions
Sélections (2)
Propos
"Haramuya" est une chronique urbaine. Le film construit en mosaïque, présente une galeire de portraits, où se mêlent les personnages et leur situation qui s'entrelacent. La ville s'est emparée de la vie de ses habitants : habitués à une vie communautaire dans leur système de légitimité traditionnelle, ils se retrouvent dans une cité impersonnelle où la "Loi" vient de la légitimité moderne. Le but du film n'est pas de condamner un système, mais à travers le système ses effets, c'est à dire les comportements auxquels chacun peut être confronté. En quelque sorte, il est une sonnette d'alarme sur la déculturation, car celui qui consomme l'image des autres s'aculture."
(Drissa Touré)