Johanna est une jeune fille issue de la deuxième génération après le génocide. Elle vit dans l’appartement que sa grand-mère occupait petite avec ses parents, l’appartement où la Gestapo est venue chercher son arrière-grand-père. Sa mémoire est celle de documents et d’une relation à ses grands-parents, faite de petites histoires, d’anecdotes, de mythes familiaux. Elle est aussi celle du paradoxe entre cette histoire et celle d’après, celle d’Israël et de la perception historique de l’holocauste dans les années quatre-vingt-dix.