Un sans domicile hante les trottoirs parisiens en se rappelant le temps où il était encore du monde des autres, le monde des visibles, pense-t-il, lui qui est à présent invisible, "un trou noir dans la ville " depuis qu'il est dans la rue… Un temps révolu où il co-dirigeait une petite entreprise prometteuse et que Betty, d'une douzaine d'années sa cadette, l'aimait d'amour, admirait sa force de l'âge et lui donnait une charmante petite fille Francine. Au fil de son errance il revisite sans cesse les lieux de sa vie antérieure, Betty, Francine, amours, tendresse… sa femme, sa fille. Il appelle ça " faire saigner le souvenir ". A 55 ans il est au bout du rouleau, à même de plonger un prochain jour ou l'autre…puisque cela ne ferait de peine à personne. Mais voilà qu'un chien, lors d'une rixe se prend d'amitié pour lui et le suit. Cette nouvelle responsabilité change sa vie. Le chien n'étant pas accepté dans les foyers de nuits ni dans les cantines de charité, ils doivent dormir dehors. Lui qui n'avait rien à perdre, n'attendait rien de personne, craint maintenant la maréchaussée qui peut mettre " Monsieur Chien " à la fourrière à tout moment. Et c'est pour épargner la fourrière à son chien qu'il appelle au secours son ex-épouse, Betty, à qui par ultime diginité, il n'avait jamais voulu donner le spectacle du " vieux sale " qu'il se sent être devenu.
Synopsis
Acteurs (29)
Production et distribution (4)
Propos
Je veux croire que le cinéma est utile à la société. J'ai voulu insuffler une émotion, un sentiment, pour que devienne moins supportable l'idée qu'il y a des gens jetés, des gens poubelles, des gens pourritures et d'autres qui brillent. Je ne veux pas toucher le public par des idées culpabilisantes, la responsabilité n'étant pas individuelle mais collective. Je veux parler au cœur. C'est pour cela que je me suis attaché à ce que dans le film, personne ne soit responsable du malheur de Michel, qu'il n'y ait aucune méchanceté personnelle, de la part de qui que ce soit ni de sa femme, ni même d'un flic. C'est la société qui ne doit plus tolérer ce processus. Je voudrais que le film inspire de l'amour, qu le public soit ému. Ce n'est pas impunément qu'une société vit en son sein cette disparité énorme, qu'elle perd l'estime de ses enfants.
Claude Faraldo, Réalisateur (extrait du dossier de presse)
Photos (5)
Générique détaillé (18)
Producteur délégué :
Adaptation :
Producteur exécutif :
Directeur de la photo :
Directeur de production :
Montage :
Assistant monteur :
Auteur de la musique :
Costumes :
Assistants à la réalisation :
Mathieu de Pasquale, Alexandra Denni
Ingénieur du son :
Scénariste :
Assistante son :
Attachée de presse (film) :
Montage son :
Mourad Louanchi, Dominique Vieillard
Décors :
Alain Vibet, Yann Sibiril, Gilles Laboulandine