Un jour d’avril beaucoup trop chaud, Caesar et Israël apprenent la mort du père de leur ami Goldman. Ils ont l’intention de se rendre aux funérailles mais comme ils ne connaissent pas le lieu d’inhumation, ils errent de cimetière en cimetière et ratent l’enterrement. Caesar, Israël et Goldman mènent une existence mélancolique inéluctablement condamnée au questionnement et à l’errance. Ils méprisent leur entourage, sont nostalgiques de leur passé. Ils appartiennent à cette génération des années 70 où chacun à sa manière, s’efforçait sans succès de donner un sens à son destin. ‘‘Devarim’’ est l’histoire de cette errance, de cette quête, dans laquelle les existences s’enchevêtrent dans le passé et le présent de Tel-Aviv, une ville balayée par le Hamsin, un vent qui rend fou...
Synopsis
Acteurs (5)
Production et distribution (4)
Propos
J’ai voulu mettre en place une narration de type géométrique. La géométrie suppose des dimensions ou des relations relatives les unes aux autres. C’est une esthétique moderne de la fragmentation en tant que mode de vie, en tant que langage artistique. Dans ‘‘Devarim’’, je cherche à articuler les individus, leur personnalité, et des fragments de leur vie dans le contexte d’un vrai drame : Israël. J’observe les détails dans les relations humaines, j’insiste sur le terme détail, et non les grandes lignes’’. (Amos Gitaï)