Dernières vacances enfantines, premiers soucis des adolescents, Vinca (15 ans) et Phil (16 ans) sont cousins et se retrouvent sur la plage d'Erquy. Vinca aime Phil, mais celui-ci s'inquiète de leur trop grande jeunesse et préfère devenir l'amant de la belle "dame en blanc" qui a le double de son âge. Mais la "dame en blanc", craignant de trop s'attacher, rompt avec son trop jeune amant. Vinca sait alors consoler son cousin mais les vacances s'achèvent, et cette aventure qui les a prématurément mûris déchire cruellement les deux adolescents, qui se séparent à la fin des vacances avec le sentiment confus d'avoir gâché leur existence.
Synopsis
Acteurs (17)
Production et distribution (3)
Exportation / Vente internationale :
Diffusions TV : Cumulé
Diffusions TV : détail par pays
Propos
"Avec Le Blé en herbe, Autant-Lara retrouve ses ennemis de base. Les intégristes de tout poil se déchaînent. Ainsi, une association baptisée « Cartel d’action morale et sociale à Paris » lui envoie ce texte "gratiné" : « Votre projet, tiré de l’œuvre de Colette nous déplaisait en raison des répercussions morales néfastes que ne pourrait manquer d’avoir un tel film sur l’ensemble de la jeunesse de notre pays. Du reste, nous songions déjà à le dénoncer aux autorités lorsque nous avons appris par la presse que vous renonciez à la réalisation de ce film, par suite de l’état de santé d’Edwige Feuillère ». Malheureusement pour nos censeurs auto-proclamés et heureusement pour le cinéma, le film se fera, en 53, avec une Edwige Feuillère qui a retrouvé sa robuste santé. Colette qui assista à la première projection publique ne cacha pas sa satisfaction. La critique accueillit le film sans enthousiasme mais la jeunesse s’y précipita en masse. En ce milieu des années cinquante Le Blé en herbe fit beaucoup pour l’éveil de la sexualité des adolescents « coincés » dans une France encore bien puritaine.
Alors que Le Blé en herbe se veut une adaptation fidèle du roman de Colette, l’année suivante, le Bon Dieu sans confession, d’après le roman de Paul Vialar, est construit sur le principe d’une série de retours en arrière bousculant l’ordre chronologique. Procédé narratif novateur pour l’époque. En outre, le film offre à Danielle Darrieux un magnifique contre-emploi de femme machiavélique. Mais curieusement, c’est son partenaire Henri Vilbert qui obtiendra, pour ce film, un prix d’interprétation au Festival de Venise en 53."
Extrait du discours de M. Francis Girod, prononcé lors de sa réception sous la Coupole
en hommage à Claude Autant-Lara
Générique détaillé (14)
Assistante à la réalisation :
Auteur de l'œuvre originale :
Directeur de la photo :
Cadre :
Roger Delpuech, Jacques Natteau
Montage :
Auteur de la musique :
Photographe de plateau :
Adaptation :
Jean Aurenche, Pierre Bost, Claude Autant-Lara
Scénaristes :
Claude Autant-Lara, Jean Aurenche, Pierre Bost