A l'occasion de l'anniversaire de sa femme Delphine, le docteur Morasseau reçoit. Tous les notables de ce gros bourg sans histoire sont là. Parmi eux, Hubert Lavoisier le notaire, et Gérard Filiol le boucher, les deux amis les plus proches de Morasseau. Tous trois se sont lancés dans une vaste opération immobilière qui promet de rapporter gros. Le projet, pourtant, risque de ne pas aboutir. Pour le mener à bien, en effet, les trois associés doivent impérativement acquérir la maison des Cuno et ceux-ci refusent de vendre. Promesses ni menaces n'ont jusqu'alors pu avoir raison de leur obstination.
Synopsis
Acteurs (16)
Production et distribution (3)
Diffusions TV : Cumulé
Diffusions TV : détail par pays
Propos
Anecdotes
Le film été tourné en quelques semaines avec un petit budget, mais a néanmoins reçu d'excellentes critiques, notamment enthousiastes quant à la prestation de Jean Poiret.
Bien qu'il tienne le rôle majeur du film, le personnage de Lavardin n'apparaît qu'au bout de 45 minutes.
L'année suivante, un second film, Inspecteur Lavardin, fut réalisé par Chabrol, toujours avec Jean Poiret en tant que personnage principal. Ces deux longs-métrages furent suivis d'une série télévisée en quatre épisodes, "Les Dossiers secrets de l'inspecteur Lavardin".
Source : Wikipedia
Point de vue
Au milieu des années 80, Claude Chabrol cherche un second souffle à sa carrière. Il va le trouver en la personne du producteur Marin Karmitz, avec qui il fera par la suite onze films. Succès à l’époque, Poulet au vinaigreest le premier résultat de leur fructueuse collaboration. Il en va de même avec Jean Poiret, en qui Claude Chabrol découvre l’interprète idéal pour incarner cet inspecteur Lavardin. De son propre aveu, le réalisateur estime que ce polar ne serait que banalité sans l’étonnante prestation de son acteur.
Jean Lavardin est en effet un policier atypique, aux méthodes souvent contestables mais aux résultats toujours éloquents. C’est avec les mêmes objectifs qu’il compte élucider le meurtre d’un boucher, tué lors d’un accident de la route. A force de fouiner, Lavardin va mettre le nez dans une affaire d’escroquerie immobilière qui implique la bourgeoisie locale, ainsi qu’un jeune facteur et sa mère handicapée...
"Je déteste les bourgeois, mais j’en suis un, s’excuse Chabrol. Alors je me venge, je veux les rendre malade, qu’ils aient mal au cœur." Avec son sens du détail et de la mise en scène, Claude Chabrol plante sa caméra au coeur du méprisable et filme ces petites gens qui abusent de leur position sociale (impeccable Michel Bouquet). Mais au lieu de plomber le propos de Poulet au vinaigre, il préfère l’alléger notamment grâce à l’ironie mordante de son inspecteur Lavardin. Jeté dans cette enquête telle une boule dans un jeu de quilles, le policier va bouleverser l’ordre établi de cette ville provinciale, outrepassant royalement ses droits.
On s’amuse beaucoup des frasques de Lavardin, de son oeil pétillant, de ses répliques assassines. On est surtout impressionné par la maestria avec laquelle Chabrol mène sa barque. Epaulé par une réalisation sans artifices, il affine sans relâche les relations psychologiques entre ses personnages jusqu’au dénouement. Polar extrêmement bien ficelé, servi par une musique omniprésente et inquiétante à souhait, ce Poulet au vinaigre est toujours un régal pour les amateurs du genre.
Source : avoir-alire.com
Générique détaillé (15)
Producteur délégué :
Auteur de l'œuvre originale :
Directeur de la photo :
Assistant son :
Montage :
Scripte :
Chef décoratrice :
Régisseur général :
Assistants à la réalisation :
Michel Dupuy, Pierre-François Dumeniaud
Scénaristes :
Claude Chabrol, Dominique Roulet
Ingénieur du son :
Directrice de production :
Assistants monteurs :
Angela Braga-Mermet, Alain Minot