Synopsis
Dans la banlieue bruxelloise, Charles Régnier, à la suite d'une forte absorption de drogue, brutalise sa femme Hélène et blesse son fils qui est transporté à l'hôpital. Hélène décide aussitôt de divorcer et s'installe dans une pension de famille vétuste voisine de l'hôpital. Pendant ce temps, son beau-père, Ludovic Régnier, qui n'a jamais accepté le mariage de son fils avec Hélène, entraîneuse de cabaret, va user de sa fortune et de son influence pour récupérer la garde de son petit-fils...
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (25)
Production et distribution (3)
- Productions déléguées : Cinevog Films, Les Films La Boëtie, Euro International Film (EIA)
- Exportation / Vente internationale : Artedis
- Distribution France : Gaumont
Générique détaillé (16)
- Scénariste : Claude Chabrol
- Directeur de la photo : Jean Rabier
- Auteur de la musique : Pierre Jansen
- Monteur : Jacques Gaillard
- Ingénieur du son : Guy Chichignoud
- Auteur de l'œuvre originale : Charlotte Armstrong
- Assistant son : Gérard Dacquay
- Assistants opérateurs : Paul Cot, Alex Tomatis
- Cadre : Alain Douarinou
- Directeurs de production : Alain Guilleaume, Fred Surin
- Scripte : Catherine Dodd
- Bruitage : Louis Devaivre
- Chanteur : Dominique Zardi
- Mixage : Alex Pront
- Photographe de plateau : Raoul Foulon
- Régisseurs généraux : Patrick Delauneux, Pierre Drouot
Visionner ce film
Regarder La Rupture en VOD
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Plateformes | Modèle | Tarif | Qualité |
---|
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Thèmes : Couple, Violence
- Langue de tournage : Français
- Origines : France, Italie, Belgique
- EOF : Non précisé
- Nationalité : Majoritaire français (France, Italie, Belgique)
- Année de production : 1970
- Sortie en France : 26/08/1970
- Durée : 2 h 4 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 36943
- Visa délivré le : 16/01/1990
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.85
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
Ce contenu est réservé aux personnes loggées.
Vous êtes adhérent ? Merci de vous connecter pour consulter les données restreintes.
Actualités & distinctions
Actualités (1)
A propos
Point de vue
En 1970 Chabrol démembre à nouveau la bourgeoisie provinciale avec un film qui quoique n’ayant pas eu le succès escompté n’en demeure pas moins un de ses préférés. Il faut dire que cette fois-ci personne n’échappe à la vision pessimiste de Chabrol hormis Stéphan Audran sorte de sainte vierge entourée viles crapules qui ne dépareraient pas les plus virulentes charges de Mocky. Rien n’est à sauver dans cette classe intermédiaire née de la révolution française et qui atteint son apogée sous le régime gaulliste. Avide d’accumulation et surtout soucieuse de former une caste infranchissable elle est la cible privilégiée de Chabrol qui la « dézingue » gaillardement avec l’aide de tous les genres que peut lui offrir le cinéma, du polar au drame en passant par la comédie de mœurs. Ici c’est les potentats locaux qui sont dénoncés au travers d’une ville du Nord indéterminée proche de la Belgique. Michel Bouquet est bien sûr gigantesque en père qui ne veut pas admettre que son fils a un problème avec la drogue et qui rejette les troubles de son rejeton sur sa bru, danseuse nue dans un cabaret mais d’une probité sans faille. Il était inscrit dès le départ de cette union qu’un jour elle devrait se dissoudre et la moindre occasion est tout naturellement saisie par Bouquet pour tenter d’y mettre fin. Il peut jouir au passage du pouvoir de l’argent qui lui permet de salir sans lui-même se salir les mains. L’argent corrompt tout, parfois même en cascade, et c’est un Jean-Pierre Cassel (Giraudeau avant l’heure) dans une de ses meilleures prestations qui va se faire l’exécuteur des basses œuvres au sein d’une pension de famille. Le pire des stratagèmes est pensé pour salir l’honneur d’une Stephan Audran curieusement curieusement irréprochable (rare chez Chabrol !), mêlant une pauvre infirme à une sombre histoire de fausse partouze. Tout ceci est vraiment abject et Chabrol n’a pas le cœur de laisser aller les choses jusqu’au bout, organisant un happy end salutaire.
Source : allocine.fr