Vers 1880, un homme et une femme se rencontrent fortuitement dans un compartiment de train. À cette époque, les gens bien élevés hésitaient longuement avant de s’adresser la parole, même si parfois leurs sentiments étaient bien plus forts que leur éducation. C’est cette incommunicabilité que le film illustre en dévoilant au spectateur les pensées et les fantasmes des deux personnages dont l’imaginaire remplacera la parole, jusqu’à l’intrusion impromptue d’un troisième larron, qui, à la vue des deux autres, pensera qu’ils se sont livrés à des actes tout à fait vulgaires.