Un camp de prisonniers en juin 1940. Parmi eux, trois bons amis, le caporal, Pater et Ballochet. Lepremier ne songe qu'à s'évader, mollement suivi par les deux seconds. Un moment d'inattention des sentinelles et voilà le mur d'enceinte franchi. Mais la patrouille a tôt fait de les rattraper, et c'est la dure corvée du centre de triage.
Seul, Caporal ne se décourage pas. Un jour, avec un autre copain, Penche-à-gauche, il parvient jusqu'à la frontière, où il se fait à nouveau épingler.
Après plusieurs tentatives infructueuses, on retrouve les trois amis planqués dans un stalag "de luxe", où ils ont cigares et foie gras à volonté. C'est la belle vie, mais la jolie Erika, fille du dentiste, va faire renaître leur désir d'évasion : "J'aime, dit-elle, les hommes qui ne sont pas des esclaves". Nouvelle tentative, nouvel échec.
Ballochet, lui, choisit la voie de l'évasion-suicide : une rafale de mitraillette dans la nuit, et c'en est fini. Caporal et Pater trouvent enfin la meilleure formule : sortir du camp au nez et à la barbe des Allemands, en faisant semblant de mesurer les lieux. Dans le train qui les ramène en France ils sont sur le point d'être repris, mais un bombardement les sauve. C'est la débandade générale. Ils retrouvent Paris occupé : il va falloir "remettre ça"...
Source : cineclubdecaen.com