Héroïne révolutionnaire, tractoriste, kolkhozienne aux joues rouges dansant au pied des centrales électriques, femme - femme aux longs doigts fins, femme objet ou stakhanoviste, danseuse étoile ou pilote de chasse, la femme russe reste mystérieuse. Déesse devenue rouge par les volontés de lUhistoire et de ses dictatures, elle reste éternelle. A travers ce siècle, le cinéma en a renvoyé des images fragmentées, éclatées, un véritable kaléidoscope. ... Avec le génie dUEisenstein qui a voulu nous faire passer lUantique paysanne russe pour le prototype de la femme révolutionnaire des lendemains triomphants ou la noirceur de Vasili Pitchoul dans la Petite Véra... De Tchapaev à La Parentèle, une vision décapante de lUutilisation de lUimage de la femme russe par le cinéma russe.