À l’occasion du festival d’Annecy, Unifrance films dévoile les résultats d’une étude sur les films d’animation français à l’étranger sur les années 1999 / 2010 .
De Kirikou à Arthur, de Persépolis aux Triplettes de Belleville, l’animation est devenue un genre qui compte à l’international. Le développement du numérique, le savoir-faire reconnu des techniciens français, l’implication des producteurs venus du cinéma ou de l’audiovisuel, l’engagement des exportateurs ont contribué a imposer une « french touch » sur les marchés étrangers.
L’étude confirme les impressions ressenties lors des expériences de promotion à l’étranger : les films d’animation français possèdent un potentiel à l’international supérieur à la moyenne des autres productions. Entre 1999 et 2010, ils ont réalisé quasiment autant d’entrées dans les salles étrangères que françaises.
85% des films d’animation français connaissent une carrière hors des frontières hexagonales, près des deux tiers de ces films étant des coproductions.
Les films d’animation français élargissent le public des films français à l’étranger en touchant des spectateurs plus jeunes. Ils permettent aussi au cinéma français de s’imposer dans des territoires difficiles comme les marchés anglophones (Etats-Unis, Royaume-Uni), ou des pays au potentiel d’avenir comme la Pologne, le Mexique, la Turquie. Ces productions connaissent en moyenne des combinaisons de sorties plus larges que l’ensemble des films.
Les films d’animation ont apporté une dynamique positive à la présence des productions françaises à l’international. Par cette étude, dévoilée jeudi 7 juin à Annecy, Unifrance films entend poursuivre son implication dans la promotion des films français à l’international par des actions ciblées sur des genres particuliers, au premier rang desquels le cinéma d’animation.
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