Synopsis
Au temps du jeune roi Charles IX et de sa mère Catherine de Médicis, la belle Isabelle Ginori se fiance à un gentilhomme catholique, Henri de Rogier. Par malheur, François de Baynes, seigneur protestant, aussi courageux que volage, rencontre Isabelle et déclare en termes vifs qu'elle lui appartiendra. Le comte Ginori, parent de la jeune fille, relève le propos. François le tue en duel. Par souci politique, la reine est prête à unir Isabelle et François. Une maîtresse de ce dernier, Lucrèce Pazzi, intervient. Catherine décide alors que le vainqueur du tournoi sera l'époux d'Isabelle. François surpasse son rival mais le cadavre de Ginori est découvert, le coupable démasqué. Chargé par le guet, François succombe. Isabelle et Henri peuvent enfin se fiancer.
Source : Wikipedia
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (8)
Production et distribution (2)
- Production déléguée : Les Films Historiques
- Distribution France : Exclusivité Jean de Merly
Générique détaillé (7)
- Adaptation : Jean Renoir
- Scénaristes : André Jaeger-Schmidt, Henry Dupuy-Mazuel
- Directeurs de la photo : Marcel Lucien, Maurice Desfassiaux
- Assistant à la réalisation : André Cerf
- Monteur : André Cerf
- Chef décorateur : Rob Mallet-Stevens
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Historique
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1928
- Sortie en France : 09/02/1929
- Durée : 1 h 30 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Agrément :
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.33
- Format son : Muet
Actualités & distinctions
Propos
Cette histoire de rivalité amoureuse sous le règne de Charles IX, souffre de manque de rythme : trop d'intertitres, trop de scènes purement illustratives qui auraient pu être enlevées au profit de portraits qu'on sent parfois timidement pointer leur nez (ce sourire naïf du roi-enfant Charles IX quand son héros gagne une bataille), ces gardes croquignolets, ou ce félon parfaitement vomitif (Aldo Naldi, médaille d'or de fleuret aux JO de 1920, je vous le dis pour que vous brilliez en société). A la place, il faudra se contenter d'un spectacle parfois fort agréable (le duel à l'épée sur la forteresse de Carcassonne a dû doper le tourisme de cette année-là), souvent lourdaud. Mais le film est suffisamment bien fait pour satisfaire, par sa violence surtout, qui rompt avec l'imagerie classique hollywoodienne (le méchant qui, après avoir assassiné un gusse, essuie son épée avec les cheveux de sa fiancée, la galanterie se perd), par ses inspirations de mise en scène ensuite : belle utilisation des amorces pour développer des arrière-plans très bien encadrés, dynamisme du montage, talent pour remplir l'écran (la mort du 'bad guy', avec ces gardes qui le lacèrent avant de s'écarter dans une sorte de magma de violence, en plongée), et même un plan filmé depuis un cheval.
Source : Shangols
---
Propos
Le scénario d'Henri Dupuy-Mazuel s'attira la réprobation des historiens locaux puisque, selon eux, il n'y eut point de tournoi lors de la visite du roi Charles IX de France et de Catherine de Médicis à Carcassonne en 1565. Néanmoins, ce tournoi qui était la véritable raison d'être de ce film, fut tout de même tourné le 29 juillet 1928 dans un champ aux abords de la cité médiévale, en présence du Président de la République Gaston Doumergue. Le cadre noir de Saumur conduit par le Colonel Wemaere fit grand honneur à la cavalerie française en y participant.
Une des scènes les plus marquantes, restera le duel entre le Comte Ginori et François de Baynes alias Aldo Nadi. Ce dernier épéiste international gratifia l'assistance de son: "Je vais casser l'écran" mais ce fut à trois reprises son épée qui se brisa au cours de l'assaut.
D'un point de vue technique, il convenait de réaliser un document photographique digne de rivaliser avec les meilleures photographies mondiales. La Société des films historiques n'hésita pas, malgré le coût de la pellicule, à utiliser tant pour les intérieurs que pour les extérieurs, de la pellicule panchromatique et de faire réaliser spécialement à cet effet un matériel de studio. l'opérateur fut M. Mundvillers assisté de MM. Lucien, Villy, Cerf… Le service photographique fut confié à Edouard Bressy. Les costumes, à la maison Sauvaget. Les perruques, à la maison Pascaud.
Source : Wikipedia