Pour ce film, Ne pas sonner, je voulais voir de quoi avaient l’air, refilmées avec un GP3, les grandes images de mes débuts cinéphiliques, dans les années 1960-1980, celles d’Antonioni, Truffaut et autres, contente qu’elles ne perdent pas leur force malgré la basse résolution, le côté sale de l’image. Je les ai mélangées à d’autres images, de Paris, que j’avais tournées au portable aussi. Les images sont retraitées, remontées, le son est recréé et, au bout de ce long fil(m) téléphonique, quelque chose se produit : un peu de nostalgie, un brin d’incommunicabilité et un soupçon de solitude.