Dispersion Tapes se compose de trois vidéos cultivant l'ambivalence, explorant le territoire du cinéma avec les outils et logiciels de traitement numérique, une proposition en mouvement où l'accélération et la répétition mènent à l'illisibilité, une évocation par l'image féminine de la mémoire et de la nostalgie du temps. Au final, c'est la vidéo comme matière malléable, le flux numérique comme site d'émergence des images, qui sont interrogés et confrontés au modèle cinématographique comme mode de présentation dominant.