Francis Alÿs, El Belgicano, à la fois peintre, vidéaste et, à sa façon, alchimiste, est installé depuis quinze ans à Mexico et a fait de la mégalopole un laboratoire à la mesure de sa quête inlassable. Il chasse les tornades, l'éphémère, l'insaisissable, le réel, celui-là même qui vous glisse dans la main quand vous croyez l'avoir attrapé. Oeuvres, collaborateurs, collectionneurs, amis, il n'est rien, ni personne, qui ne puisse rester immobile en présence de ce mouvement perpétuel qu'il orchestre efficacement.