Marseille, les quartiers populaires, Clémentine (Clim), 16 ans, est amoureuse de François, dit Bébé, 18 ans, adopté, noir de peau. Bébé, accusé de viol, est en prison. Clim, enceinte, raconte leur histoire à son enfant à naître. Pendant que les deux familles se mobilisent pour lever cette fausse accusation de viol, Bébé et Clim attendant, perdent leur innocence et leur jeunesse dans cette épreuve, mais s’ouvrent à tous ceux qui ont encore un coeur à la place du coeur.
Synopsis
Acteurs (18)
Production et distribution (4)
Production Déléguée :
Exportation / Vente internationale :
Box Office : cumulé
Box Office : chronologie
Sorties à l'international (16)
Pays | Distributeur | Acheteur | Date de sortie |
---|
Voir tout
Voir moins
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Diffusions TV : Cumulé
Diffusions TV : détail par pays
Propos
Qu’y a-t-il aujourd’hui à la place du coeur ? Permettez-moi d’exprimer une appréhension : le doute existe. Ce n’est plus le spectre du communisme qui hante l’Europe... Et le monde. C’est le spectre de la guerre ethnique. Spectre qui réapparaît chaque fois que la misère gagne. Cela rend la translation New-York, Marseille, Sarajevo édifiante. Pays différents, époques différentes, religions différentes, sociétés différentes, ... Misère commune. Notre siècle peut se flatter d’avoir inventé l’idée même de génocide. Or, à la fin de ce siècle, où les horreurs ne cessent pas, la parabole du film est simple. Le film imagine que le coeur est le seul rempart, le dernier rempart ou peut-être le rempart d’aujourd’hui contre les désastres qui continuent à se produire avec une régularité consternante. Le film essaie de retrouver des choses primitives, archaïques pour démontrer au détour d’un regard, dans un sourire ou à travers une larme, dans quelques gestes ou dans quelques mots qu’aucune théorie ne contient le monde. Le film veut abstraire de la vie de ses personnages ce qu’elle contient de beauté, de grandeur, d’essentialité, bref de sacré... Les endroits et les moments où elle rejoint l’humanité toute entière et surtout l’humanité de toujours. (Robert Guédiguian)
Générique détaillé (12)
Producteur délégué :
Scénaristes :
Robert Guédiguian, Jean-Louis Milesi