Au fond, ce film est un hymne aux petits, aux sans-grades, aux "soutiers de la gloire", aux comédiens fauchés, aux journalistes dépassés, aux producteurs ruinés, aux attachés de presse débordés, aux amoureux du cinéma, à ceux qui se lèvent à sept heures du matin pour aller voir les films du monde entier, ceux qui ne trouvent pas d'accréditations pour entrer dans les salles, ceux qui traînent la nuit sur la Croisette pour apercevoir quelques vedettes en goguette et puis qui, à défaut, en profitent pour un peu tapiner. A la vraie folie du Festival de Cannes, sa folie baroque, misérable et cruelle. Sa folie française. "Les Marches du Palais", c'est "Cannes" non plus vu par les américains, les "étrangers" ou les télés qui prétendent les représenter, les incarner. Mais vu par les français : de simples français. Par nous. Voilà, au fond, c'est peut-être ça "Les Marches du Palais", tout simplement. C'est nous!
Synopsis
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Acteur
Production et distribution (4)
Propos
Comment parler des "Marches du Palais" et de sa projection à Cannes ? Je suis venu pour raconter sous forme de film et de théâtre ce que fut l'aventure malheureuse du film "Molière" à Cannes en 1977, il y a vingt ans et cela du point de vue du plus humble, du plus modeste, du plus minable : le comédien. Pas la star, pas la vedette, le comédien. (...) Je ne suis rien moi là-dedans, rien du tout. Je ne fais même pas de cinéma. Je fais du théâtre. C'est mon métier, ma passion, mon amour. Mais comme j'aime le cinéma d'une autre passion, plus secrète mais furieuse, obsédée, contradictoire, de ce théâtre là, de mon théâtre intime, avec l'aide et la complicité de Bernard Dartigues, j'ai fait du cinéma. Comme un vice. Un cinéma limite, impossible, très mal vu. Pire que le cinéma porno, le reportage de guerre ou le document nazi, pire que la publicité : le théâtre filmé.Mais enfin, peu importe, ce que je viens raconter ici c'est pas du théâtre mais du cinéma filmé : le Festival de Cannes. (Philippe Caubère)
Générique détaillé (7)
Producteurs délégués :
Véronique Coquet, Philippe Caubère