Le Dobermann et son gang défraient la chronique. Des banques, des postes, des fourgons ! La totale ! Une anthologie du braquage, un best-of du hold-up ! A se demander s'ils ne font pas ça pour le plaisir... Aussi quand le préfet dit au chef de l'anti-gang : ''N'oubliez pas commissaire...Personne n'a envie de voir le Dobermann en prison ! Je me fais bien comprendre ? Y'a des voyous qu'on arrête pas ! Mettez-vous ça dans le crâne une bonne fois pour toutes, ça évitera aux légistes d'en retirer des balles !'' Le commissaire Clodarec devrait se méfier. Et quand Christini la Hyène, le flic le plus pourri de la planète, ajoute devant les portraits des gangsters : ''Ils ont tous des têtes de camés. Ca se défonce, ça flingue, c'est la mode. Avec moi, tous ces bouffons seraient déjà morts.'' Alors là, Cloaderc devrait prendre ses jambes à son cou, lui et tous ses cow-boys avec. Mais c'est déjà trop tard. Il est déjà embarqué dans le plus terrible manège de mort qu'un flic puisse vivre : celui du Dobermann.
Synopsis
Acteurs (20)
Production et distribution (5)
Productions Déléguées :
Noé Productions Int., La Chauve-Souris
Production Étrangère :
Distribution France :
Coproductions :
STUDIOCANAL, Tawak Pictures, France 3 Cinéma, Polygram
Exportation / Vente internationale :
Box Office : cumulé
Box Office : chronologie
Sorties à l'international (27)
Pays | Distributeur | Acheteur | Date de sortie |
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Propos
Comment " Dobermann " doit-il s’apprécier ? Au premier ou au second degré ?
" L’univers de " Dobermann " est plus proche de la bande-dessinée que du cinéma néo-réaliste. En tant que tel, il peut se permettre tous les excès, tous les coups d’accélérateur. C’est un film moqueur, irrévérencieux, plutôt drôle où les émotions comptent néanmoins. J’aime à penser que le spectateur ressent quelque chose lorsqu’un personnage tombe. " Dobermann " se regarde évidemment au second degré. Comment pourrait-il en être autrement ? Jamais je n’ai conçu " Dobermann " sous un autre angle. Jamais je ne me suis dit : " cette situation, des gens peuvent très mal la prendre, l’interpréter. Je vais donc m’autocensurer pour ne froisser personne. " Non merci ! Je ne me pose pas ce genre de questions. J’espère que les spectateurs prendront Dobermann au second degré. De façon générale, la violence au premier degré ne m’intéresse pas. J’ai besoin de la distance qu’impose un style qui se rapproche de la bande-dessinée quoique, à un moment, je réduise sa part. Des excès très visuels du cartoon, je passe à une violence plus psychologique, une violence qui prête moins à sourire, qui constitue davantage une agression qu’une source de gags. "
Dossier de presse, extrait de l’entretien avec Jan Kounen