Entouré, aimé, admiré meme par ses pires ennemis, Joao n'a pas d'age. Il a le sens du sacré et celui de l'humour. Il semble que la vieillesse ne l'atteindra jamais. Les vestiges d'une grandeur passée, les dernières lueurs de l'empire colonial, baignent encore les paysages, les palais, les monastères du Portugal. Les traditions se perpétuent, mais les murs se lézardent. Le temps qui passe s'accroche aux personnages. Homme de gauche, Joao dirige un parti de coalition au pouvoir. Don Juan portuguais, il a le don et le gout de toutes les intrigues. Celles du pouvoir. Celles de l'amour. Antonia a pris le parti de bruler sa vie. Joao au contraire, sur de lui, n'a jamais laissé prise au désespoir. Le passage de la jeune femme dans sa vie va lui faire perdre cette insouciance. Jeux du pouvoir, enchevetrement des passions, des désirs, des trahisons. A sintra, quand la nuit tombe, la lumière blanche de la lune innonde les palais du 16ème siècle où toutes les intrigues se nouent et se dénouent encore.