A Nantes, à la fin du XIXème siècle, le "Marie-Anne" va appareiller pour les îles. Le bateau est ainsi nommé parce que son énergique capitaine interdit à ses matelots toute consommation d'alcool. Vieux loup de mer mais coeur sensible, le capitaine Hervé permet à une malheureuse créature de s'embarquer pour aller voir les "Iles". Le commandant Jean Bastien, ému par la détresse d'une fillette de l'île Mabon (là où les matelots vont dépenser leur argent au retour de leurs croisières) Marie-Douce, l'a fait embarquer et passer auprès de l'équipage pour sa filleule. A bord, il y a le second, Mahut, fils d'un armateur, qui fait ses premières armes. Il y a aussi le maître d'équipage, Hervé, qui convoite la jeune fille. Le voyage d'aller se passe bien. A l'escale, Marie-Douce, invitée à une noce indigène, y boit plus que de raison et rentre à bord au bras de Mahut... Les instincts se déchaînent, les bagarres éclatent et les beuveries commencent. La mutinerie gronde dans un décor de voiles et de cordages, avec, aux escales, tout le folklore des quadrilles antillais.