Professeur révoqué après les "évènements" de Mai 1968 en France, Michel Rayan (Jean-Pierre Mocky) revient dix ans plus tard de Kjakarta où il s'était réfugié. En débarquant du bateau au Havre, il se trouve entrainé dans une manifestation de dockers puis arreté par la police. Il s'échappe du fourgon cellulaire, en dérobant à un gardien son révolver. Michel est à la recherche d'un ancien élève devenu terroriste. Celui-ci est tué par la police avant qu'il ne réussisse à le retrouver. L'instigatrice de ce mouvement est une jeune femme, Francine Vaneau (Catherine Leprince) que Rayan tente de raisonner. Mais Francine avait entrepris avec le jeune homme tué une enquete sur une affaire de pots de vin et elle veut aller jusqu'au bout. L'ancien professeur, bien malgré lui, se voit amené à sortir la jeune femme des griffes de la police officielle comme de celles des hommes de main du P.P.R, le parti politique impliqué dans le scandale. Dans sa mission de sauvetage, il tente de s'appuyer sur d'anciens anarchistes de Mai 68 comme sur les amis un peu marginaux de Francine. En fait, ils doivent essentiellement ne compter que sur leurs propres forces. Francine arrive à ses fins mais la police, vigilante, les abat tout les deux alors qu'ils étaient parvenus à embarquer sur un bateau appareillant pour des terres lointaines et plus hospitalières.
Synopsis
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Acteurs (37)
Production et distribution (2)
Propos
Le Piège à cons est le troisième volet d’une trilogie commencée avec Solo et L’Albatros en 1970 et 1971 à propos des événements de mai 1968, et dans le style "thriller", adopté par Jean-Pierre Mocky pour traiter de son époque et de ses problèmes. Depuis Solo, dix ans ont passé. La physionomie du pays a changé comme la mentalité des jeunes. Aujourd'hui, le personnage actif et principal est une femme. Réalisé en vingt-cinq jours, avec un budget modeste et beaucoup de ténacité par tous les participants, Le Piège à cons suggère à Jacques Siclier cette réflexion : "Mocky n'a pas son pareil pour diriger, en faisant rire, sa caméra sur les tares de la société. Cette satire est menée tambour battant à la manière d'un thriller. Avec son feutre et son imperméable noir, Mocky apparaît comme une des dernières figures romantiques du cinéma français, comme un superbe et confortant anachronisme." (In "Télérama".)
Pour Mocky, le personnage du film est comme la résurrection du héros romantique qui meurt à la fin de Solo : "il ressuscite sous la forme d'un professeur, théoricien politique de 68, qui s'est exilé en Indonésie. Quand il rentre en France, le socialisme à la Mitterrand est en marche. Il est confronté à une arrière-garde, un dernier carré de terroristes fatigués et une nouvelle vague de jeunes qui ne veulent plus poser de bombes mais changer la vie avec la force tranquille d'un socialisme repeint à neuf."
Source : jpierre.mocky.free.fr
Générique détaillé (13)
Assistants à la réalisation :
Gaspard de Chavagnac, Lam Lê, Étienne Mery
Ingénieur du son :
Directeur de la photo :
Directeur de production :
Scripte :
Auteur de la musique :
Régisseur général :
Producteurs :
Jean-Louis Aimar, Jean-Pierre Mocky
Scénaristes :
Jean-Pierre Mocky, Jacques Dreux, Patrick Granier
Cadre :
Montage :
Jean-Pierre Mocky, Catherine Renault, Annabelle Le Doeuff