Luc (Jean-Pierre Kalfon) rêve. Un reve voluptueux et mouvementé qu'arrête brutalement l'aigre sonnerie d'un réveil. Comme chaque matin avant de se rendre à son travail, Luc maudit ce monde dont il est issu, ces gens qu'il va croiser et dont il ne veut rien savoir. La porte claque. Il insulte la concierge au passage et enfourche sa moto pour rejoindre le garage où il est mécanicien. Mais un mystérieux phénomène a vidé les rues de ses passants, et même la ville entière de ses habitants, semble-t-il. L'angoisse et le silence étreignent Luc jusqu'au paroxysme. Il a beau réclamer une présence, un être, quelqu'un, n'importe qui, personne ne répond à sa quête. N'acceptant pas sa solitude, ne croyant rien de ce qu'il vit, Luc va poursuivre sa recherche de l'autre, monologuant dans un café désert ou faisant tonner l'orgue d'une église. Seuls son humour et son désir de vivre le protègeront de la folie.