La vengeance exercée à l'encontre de Jean qui ne l'aime plus, par Hélène, sa maîtresse. Elle machine de lui faire connaître, rencontrer, aimer Agnès, dont la mère a eu des revers de fortune et qui vit des libéralités de certains messieurs. Hélène amène Jean au mariage pour lui révéler alors que sa femme n'est qu'une "grue". Mais l'amour, probablement....
Synopsis
Acteurs (6)
Production et distribution (3)
Exportations / Ventes internationales :
Box Office : cumulé
Box Office : chronologie
Sorties à l'international (3)
Pays | Distributeur | Acheteur | Date de sortie |
---|
Voir tout
Voir moins
Désolé, aucun résultat ne correspond à votre recherche.
Diffusions TV : Cumulé
Diffusions TV : détail par pays
Propos
Film inspiré de l'histoire de Mme de la Pommeraye dans Jacques le fataliste et son maître, de Denis Diderot.
Hélène se sent délaissée par Jean, son amant.
Ne voulant pas perdre la face devant celui-ci, elle lui fait croire que c’est elle qui s’éloigne des sentiments, ce qui libère encore plus Jean.
Cette tactique infructueuse entame l’équilibre d’Hélène. Abandonnée, elle désire se venger par l’intermédiaire d’Agnès, jeune danseuse volage au cœur malade.
Agnès est projetée dans l’univers de Jean lors d’une rencontre au Bois de Boulogne arrangée par Hélène ; la mayonnaise prend, Jean devient fou amoureux et entame son autodestruction.
L’éclairage du visage de Maria Casarès est sublime, mêlant une pointe de sourire sur un visage terne de femme frustrée par l’abandon d’un amant ; il façonne jouissance et souffrance. Hélène en devenant livide prend le visage de la mort.
Jean est manipulé, il devient faible et automate entre les mains de cette femme machiavélique ruinée par le chagrin, mélant sourires et larmes sur un visage ravagé.
Cette sculpture à la Cocteau programmée pour la vengeance se plaît de voir son ancien compagnon sombrer dans les méandres d’un amour contrarié par Agnès, qui refuse par jeu de s’abandonner.
Agnès est une grue, Jean l’ignore, Hélène le sait, elle mène les débats par le mensonge envers un homme qui ne l’aime plus mais reste extrêmement attentif aux conseils de son ancienne maîtresse.
Le jeu devient incontrôlable, le scénario s’emballe, le drame se profile au loin. Jean et Agnès, malgré avoir été piégés par Hélène, prennent l’heureuse décision de construire sur une incompréhension d’origine leur avenir.
Ce deuxième opus de Robert Bresson secondé par la griffe des dialogues de Jean Cocteau, semblant par l’atmosphère du film récupérer l’œuvre à son avantage, montre le pouvoir illimité d’une femme qui par certains aspects adopte le visage de la mort, ce que Cocteau a compris. Il offrira quelques années plus tard ce rôle ambigu à Maria Casarès dans «Orphée» dont «Les dames du bois de Boulogne» semble un préambule.
Par instants, les visages embrumés du chef d'œuvre de Cocteau "La belle et la bête" semblent se dessiner sur le faciès d'Hélène.
Son prénom, que l’on ne peut dissocier d’une tragédie grecque, montre la fureur destructrice d’une femme tueuse qui s’amuse avec ses jouets, des humains néantisés par Eros prenant ici la forme de la destruction.
Source : Wikipedia
Photos (5)
Générique détaillé (16)
Producteur délégué :
Adaptation :
Auteur de l'œuvre originale :
Scénariste :
Ingénieurs du son :
Lucien Legrand, Lucien Yvonnet, René Louge
Montage :
Décorateur :
Costumes :
Assistants à la réalisation :
Roger Spiri-Mercanton, Paul Barbellion