Serge Toubiana, actuel président d'UniFrance et qui fut pendant longtemps le rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, avait croisé Daniel Toscan du Plantier, parmi tant d'autres fois, à Calcutta, alors qu’il était venu rencontrer Satyajit Ray afin de l’aider à faire un de ses derniers films, Les Branches de l’arbre (1990), coproduit avec Gérard Depardieu. Voilà un souvenir parmi d'autres d'"un homme dont la passion était le cinéma. Il en parlait, il en parlait et il en parlait encore. Il était intarissable et il séduisait. Il rayonnait et faisait rayonner le cinéma autour de lui : en France, en Europe et partout dans le monde."

L'admiration pour le producteur et président d'UniFrance reste toujours vivace, ce que rappelle Serge Toubiana : "L’engagement de Daniel Toscan du Plantier pour le cinéma, et la caution morale, artistique et symbolique qu’il apportait, furent essentiels, et tout le monde s’en souvient avec émotion. Avec admiration."

Enfin, cette Berlinale 2018, dont les deux films en compétition ont été produits par Melita Toscan du Plantier (Eva) et Sylvie Pialat (La Prière), lesquelles étaient présentes lors de ce discours de Serge Toubiana, a aussi été l'occasion d'évoquer le lien très fort qui exista entre le producteur et Maurice Pialat, qui firent cinq films ensemble : (Loulou (1980), À nos amours (1983), Police (1985), Sous le soleil de Satan (1987) et Van Gogh (1991), et disparurent à un mois d'intervalle, voilà déjà 15 ans.

Comme le conclut le président d'UniFrance : "Grâce à ces deux femmes, Melita Toscan du Plantier et Sylvie Pialat, le cinéma continue…"