Synopsis
La chronique tragi-comique d'une amitié passionnelle entre Boris Lassef, brillant mais insupportable et tyrannique acteur et metteur en scène, et Léon Yvrard, son confident et homme à tout faire amoureux de lui, esclave indispensable et comploteur habile. Ce duo terrifiant, qui opère dans le milieu théâtral mais qui se retrouve dans toutes les sphères de la jet-society, va être brisé par Nadège, belle-soeur de Léon, petite et redoutable adolescente qui, grâce à sa malice et sa détermination ravageuse, réussira à triompher de Léon et à épouser Boris, l'illustre.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (24)
Production et distribution (3)
- Productions déléguées : Lonely Pictures, Koala Films
- Exportation / Vente internationale : G2 Films
- Distribution France : Koala Films
Générique détaillé (15)
- Producteur délégué : Jean-Pierre Mocky
- Scénariste : Jean-Pierre Mocky
- Directeur de la photo : Edmond Richard
- Auteur de la musique : Vladimir Cosma
- Assistants à la réalisation : Christophe Bier, Gilbert Guichardière
- Monteurs : Jean-Pierre Mocky, Stéphane Schohn
- Ingénieur du son : Louis Gimel
- Costumes : Martine Rapin
- Auteur de l'œuvre originale : Frédéric Dard
- Cadre : Didier Faveur
- Directeur de production : Jean-Pierre Mocky
- Attaché de presse (film) : Alain Mestre
- Scripte : Pilar Billiet
- Décors : Clorinde Mery
- Régisseur général : Jean-Paul Massoni
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Comédie dramatique
- Thèmes : Théâtre, Homosexualité
- Langue de tournage : Français
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français
- Année de production : 1993
- Sortie en France : 26/05/1993
- Durée : 1 h 34 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Numéro de visa : 80742
- Visa délivré le : 02/06/1993
- Agrément : Oui
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Couleur
- Cadre : 1.66
Actualités & distinctions
A propos
Pour la seconde fois après Y a-t-il un Français dans la salle ?, Jean-Pierre Mocky collaborait avec Frédéric Dard à l’adaptation de l’un de ses romans. Inspiré de l’association entre l’écrivain et le metteur en scène de théâtre Robert Hossein, le livre fut l’un des plus gros succès de librairie de Frédéric Dard. Malgré cette renommée, le réalisateur dut surmonter de nombreuses difficultés pour monter la production du film, notamment en raison du refus de plusieurs acteurs français (Trintignant, Depardieu et Delon) d’interpréter les deux rôles masculins principaux, ce qui contraignit le réalisateur à revenir devant les caméras.
Léon est interprété par Serge Riaboukine qui signait là son premier grand rôle au cinéma, à l'instar d'Hélène De Fougerolles qui incarne la jeune maîtresse de Lassef.
Pour la première fois de sa carrière, Mocky accepta de présenter le film au Festival de Cannes 1993, dans la section "Cinémas en France".
"Injustement délaissé par le public, Le Mari de Léon est devenu, au fil des ans, un film rare qui n'a jamais été diffusé à la télévision. Plus qu'une comédie culottée et cruelle sur l'amitié amoureuse, Le mari de Léon est surtout une radiographie cynique du monde du spectacle, des starlettes prêtes à tout pour la gloire, des artistes mégalomanes, des coups tordus et des promotions canapé." (Comme au Cinéma)
Source : jpierre.mocky.free.fr