Les mentons bleus, c’étaient les comédiens de la Belle Epoque, seuls à ne porter ni barbe ni moustache pour pouvoir mieux se déguiser.
La scène se passe dans un café de province, vers 1900. Un théâtreux sur le retour fait à ceux qui veulent bien l’entendre (un client ou le serveur) le récit de plus en plus délirant et désopilant de ses “succès”.
L’arrivée d’un de ses anciens partenaires lui permet de surenchérir – jusqu’au moment où ce second larron, qu’il prend un peu trop plaisir à humilier, va se venger cruellement de ses fanfaronnades.