Parti en Himalaya conquérir le Makalu de 1954 à 1955, l'alpiniste Lionel Terray se consacre à tourner en fin d'expédition "une séquence sur la vie et les moeurs des Sherpas" de la vallée du Solukhumbu. Dans le monastère bouddhiste de Thame, il filme accompagné par Guido Magnone, preneur de son direct, la cérémonie religieuse et les rites sacrés de la fête annuelle de Tami dont il décrit lui-même "le pittoresque des costumes, l'étrangeté des danses symboliques", la monstruosité des masques, le son des trompes géantes, la sauvage grandeur d'un décor de haute montagne".