Un garçon de dix ans s'aventure pour la première fois dans le métro pour suivre une petite camarade d'école dont il est épris. Il y passe la nuit, se perd dans le labyrinthe des couloirs et s'endort finalement sur les marches d'un escalator. Dans les rames de métros fantômes, il aperçoit le visage de la fillette.
Synopsis
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Acteurs (2)
Production et distribution (2)
Production déléguée :
Exportation / Vente internationale :
Propos
Dans La Première Nuit, les atomsphères fantastiques des films de Cocteau ne sont jamais bien loin : le plan d'un long tunnel éclairé semble directement inspiré de La Belle et la Bête, tandis qu'un cycliste isolé muni d'une lampe sur son vélo fait penser aux figures solitaires rencontrées dans Orphée, et que les gerbes d'étincelles qui jaillissent des torches à souder donnent un air de féerie à l'image d'ouvriers qui s'affairent sur la voie d'un tunnel. (...) Le chef opérateur qui a traduit la vision fantômatique de Franju dans La Première Nuit est Eugen Schuftan, fort de l'expérience acquise par sa contribution à l'Expréssionnisme allemand, et qui sera à l'origine des atmosphères de La Tête contre les murs et Les Yeux sans visage. La rencontre de Franju et du cinéma fantastique est nouée, ou est en train de se nouer, au moment-même où va se présenter à lui la première occasion de réaliser un long métrage de fiction. Le traitement expérimental du récit est bien plus poussé dans La Première Nuit que dans À propos d'une rivière et Mon chien. Le dernier court métrage de Franju représente de fait un tournant majeur dans sa carrière, à la fois d'un point de vue esthétique et en tant qu'œuvre de transition du court au long métrage.
© Kate Ince, "Georges Franju : Au-delà du fantastique".