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Ridicule

Ridicule

Un Long-métrage de
Année de production1996
Ridicule

    Synopsis

    Versailles, 1780. La cour de Louis XVI et ses antichambres, où sont réunis le pouvoir et l'espoir : le pouvoir des ministres et des grands du royaume, l'espoir de centaines de solliciteurs issus de la petite noblesse. Car on distribue de tout, à Versailles : commandements, rubans et croix avec leurs pensions, titres honorifiques et charges administratives... A la cour, le nombre des privilèges à distribuer étant modeste en regard du nombre des solliciteurs, s'instaure une bourse de l'estime où chacun a sa cote. Et qu'est-ce qui peut faire fluctuer les cotes dans une société mondaine et oisive, sinon l'Esprit ? A moins qu'on ne trébuche sur le Ridicule...

    Générique

    Réalisateur (1)

    Production et distribution (3)

    Générique détaillé (18)

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    Galerie media

    Mentions techniques

    • Type : Long-métrage
    • Genre(s) : Fiction
    • Sous-genres : Comédie sociale, Drame
    • Langue de tournage : Français
    • Autre pays coproducteur : France
    • EOF : Non précisé
    • Nationalité : 100% français (France)
    • Année de production : 1996
    • Sortie en France : 09/05/1996
    • Durée : 1 h 42 min
    • Etat d'avancement : Sorti
    • Numéro de visa : 86.063
    • Visa délivré le : 03/05/1996
    • Agrément : Oui
    • Formats de production : 35 mm
    • Type de couleur(s) : Couleur
    • Cadre : Scope
    • Format son : Dolby SR

    Box-office & sorties

    Box Office

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    Sorties à l'international

    PaysDistributeurAcheteurDate de sortieTitre local

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    Actualités & distinctions

    Sélections (7)

    Palmarès (2)

    Délégations (2)

    Propos

    "Madame, si je suis tué faites porter mon chapeau et mes éperons à ma mère, et donner le reste à vos pauvres à l’exception, bien sûr, des habits de cour qui ajouteraient le ridicule à leur misère. L’amant intrigant et causeur venimeux finirait donc par un coup de pistolet ? J’ignore quelle morale on en pourrait tirer. Peut-être mon tort est-il d’avoir jugé que des fruits naîtraient d’un arbre pourri ? Pour l’amant, il ne regrette rien. Nous nous sommes livrés sans passion et nous nous quittons sans regret mais j’ose croire, Madame, qu’entre les deux la volupté laissa un peu de place à l’amitié. "
    Grégoire Ponceludon de Malavoy
    Extrait de "Ridicule " Texte choisi par Rémy Waterhouse - Scénariste

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     Analyse

    Ridicule montre l'aspect grotesque de la noblesse au XVIIIe siècle. La seule manière de s'adresser au roi est d'user d'esprit, d'intelligence et de beau langage. La rivalité est omniprésente dans les salons, les nobles s'humilient les uns les autres pour pouvoir augmenter leur estime auprès du roi. Le baron de Malavoy, bien qu'étranger à cet esprit, sera obligé d'y entrer pour pouvoir s'adresser au roi afin d'obtenir les fonds nécessaires à l'assèchement des marais de la Dombes. Il se découvrira très vite un don particulier pour le beau langage, mais ne parviendra cependant pas à obtenir une conversation avec le roi.

    Le Comte de Bussy-Rabutin, dans ses mémoires sur le début du règne de Louis XIV, décrit l'aspect peu accessible du souverain, et l'extrême difficulté que celui-ci a à faire parvenir des messages au roi, alors qu'il est issu d'une des plus anciennes et influentes familles du Royaume.

    Le Duc de Saint-Simon, dans ses mémoires relate son ambassade en Espagne pour le mariage de Louis XV et de l'infante Marie Anne Victoire d'Espagne, et apprécie les séances hebdomadaires où le roi d'Espagne reçoit tout demandeur, à la différence de ce qui se passe en France.

    Norbert Elias décrit le phénomène de cour dans lequel se laissent enfermer Louis XV mais surtout Louis XVI, le roi ne devient presque plus accessible.

    À cette époque des livres de saillies verbales circulaient régulièrement, et étaient appris et utilisés (vente Rothschild Sotheby's mai 2006, l'exemplaire personnel du Marquis de Marigny - frère de la Marquise de Pompadour).

    Le Marquis de Malavoy quitte à la fin Versailles après avoir été sévèrement humilié (rappelons que la peur du ridicule est terrible dans ce milieu). Il finit par obtenir des fonds grâce à sa nouvelle qualité d'ingénieur du Génie Civil, et se lance dans son projet avec son épouse Mathilde. Ces informations sont dites par le marquis de Bellegarde, réfugié en Angleterre pendant la sombre période de la révolution française. Malavoy apparait alors comme purifié après avoir fui Versailles et sa noblesse ridicule, il a réussi à obtenir une somme d'argent pour son projet, et ce, non pas grâce à la volonté du roi (d'ailleurs mort, puisque nous sommes en 1794 à la fin du film), mais grâce au gouvernement révolutionnaire.

    Bellegarde semble cependant nostalgique de cette période, et le décor final montre parfaitement son état d'esprit (un ciel anglais recouvert de nuages, un paysage mélancolique...).

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    Récompenses

    1996
    Ouverture du festival de Cannes

    1997
    César du meilleur film
    César du meilleur réalisateur - Patrice Leconte
    César des meilleurs décors - Ivan Maussion
    César des meilleurs costumes - Christian Gasc
    Nomination : Oscar du meilleur film étranger
    David di Donatello (Meilleur film étranger)
    BAFTA (Meilleur film étranger)

    Source : Wikipedia