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R.A.S.

R.A.S.

Un Long-métrage de Yves Boisset

Produit par Transinter Films, Tana

Sortie en France : 09/08/1973

    Synopsis

    1956. Le contingent ne suffit plus pour assurer le quadrillage de l'Algérie. Des rappelés s'apprêtent à partir pour le front des opérations. Dans la gare de Dreux une manifestation est organisée pour empêcher leur départ. Ils y participent activement malgré l'intervention des gendarmes mobiles, mais ne peuvent empêcher le départ du train. En Algérie, les réfractaires dont le caporal Rémy March, les soldats Alain Charpentier et Raymond Dax sont envoyés au camp d'Aïn Sour, commandé par le lieutenant Keller. Brimades et vexations font que les trois garçons deviennent des amis bien que leur conception politique soit opposée: l'un est membre du Parti Communiste, l'autre Anarchiste, le troisième ne sait pas très bien. Première opération de la compagnie: ratissage et destruction totale d'un village. C'en est trop pour certains. Un déserteur est achevé sur l'ordre de l'adjudant-chef; devant un tel cynisme, Dax se révolte et, saisissant une mitraillette, abat le sous-officier de plusieurs rafales avant de se suicider. "Que doit-on inscrire sur le cahier de service? R.A.S." dit le lieutenant Keller sarcastique, "Mort au Champ d'Honneur"! L'Unité est dissoute et doit se rendre dans un "dépôt" du Sahara. Conduits par Charpentier, les réfractaires se livrent à un pillage en règle des réserves. Le laisser-aller gagne. Un matin, les parachutistes, dirigés par le commandant Lecoq, investissent le camp. Cheveux ras, uniformes neufs, nourriture abondante, camp impeccable, B.M.C. pour la distraction, tous apprennent maintenant à devenir "de bons Commandos". Embarqués sur un train, par petits groupes les paras sont envoyés en mission de reconnaissance. Au cours d'un accrochage, March est blessé. Un Détachement Opérationnel de Protection arrive pour l'interrogatoire "poussé" d'un prisonnier. March assiste impuissant à une séance de torture. Bouleversé, proche de la désertion, il tente de convaincre son ami Charpentier, partisan, lui, de la lutte collective. Charpentier est abattu dans une Mechta "pacifiée". De douleur, March vise et tue un fellagha. Félicité par ses camarades, il se détourne et s'éloigne, comprenant, alors, qu'il ne peut rien éviter, rien changer. Il est déserteur...

    Source : © Fiches du Cinéma

    Acteurs (29)

    Production et distribution (4)

    Productions déléguées :

    Transinter Films, Tana

    Exportation / Vente internationale :

    Tamasa Distribution

    Production étrangère :

    Sancrosiap

    Distribution France :

    Compagnie Française de Distribution Cinématographique (CFDC)

    Propos

    Réception

    Le film a été un succès commercial lors de sa sortie en salles, avec 1,3 million d'entrées en France. Le film se classe directement premier du box-office parisien avec 65 449 entrées et ce jusqu'à la troisième semaine, où, avec un cumul de 162 185 entrées, il est détrôné par Les Grands fusils, avec Alain Delon, mais retrouve la première place en quatrième semaine et un total de 213 056 entrées, avant de se classer à la troisième place durant deux semaines et de chuter les semaines suivantes.

    Problèmes avec la censure

    Voici une période sombre de notre histoire : la guerre d'Algérie. S'il est un cinéaste français qui a su manier la provocation, le poil à gratter et le spectacle c'est bien Yves Boisset, considéré comme un cinéaste engagé voire politique, il s'était forcé tout au long de sa carrière, d'être en prise direct avec son temps en essayant de comprendre ce qui semble paradoxal ou indéfendable, après avoir réalisé L'Attentat, le cinéaste s'attaque à RAS (Rien à Signaler), derrière cette mention consignée sur les rapports d'une guerre qui ne disait pas son nom. Boisset dénonce les méthodes de la guerre de pacification, utilisée durant le conflit algérien, sans omettre de parler de la torture. Comme le dit le cinéaste, ces sujets et surtout sa façon de le traiter font peur, sans doute la raison pour laquelle il lui a été difficile de mener son film à terme, les pressions ont été exercées sur les loueurs d'armes et d'uniformes, le financement du film a été bloqué à trois reprises, des bobines ont disparu, obligeant Boisset à retourner les scènes de tortures, sans parler des coupes exigées pour la sortie du film et l'interdiction aux moins de 16 ans. Aujourd'hui même, le film n'est jamais sorti en DVD et est peu diffusé à la télévision.

    Source : Wikipedia

    Générique détaillé (16)

    Assistant à la réalisation :

    Claude Othnin-Girard

    Dialoguiste :

    Claude Veillot

    Producteur :

    Yvon Guezel

    Scénaristes :

    Yves Boisset, Claude Veillot

    Directeur de production :

    Daniel Riché

    Assistants monteurs :

    Ariane Boeglin, Martine Fleury, Laurence Leininger, Nadine Muse

    Décors :

    Jacques D'Ovidio

    Mixage :

    Jean Nény

    Producteur étranger :

    Tarak Ben Ammar

    Auteur de l'œuvre originale :

    Roland Perrot

    Ingénieur du son :

    Bernard Aubouy

    Directeur de la photo :

    Jacques Loiseleux

    Montage :

    Albert Jurgenson

    Scripte :

    Claudine Taulère

    Auteur de la musique :

    François de Roubaix

    Photographes de plateau :

    Georges Pierre, Pierre Zucca

    Mentions techniques

    Long-métrage

    Genre(s) :

    Fiction

    Sous-genres :

    Guerre

    Langue de tournage :

    Français

    Origines :

    Tunisie, Italie, France

    EOF :

    Non précisé

    Nationalité :

    Majoritaire français (Tunisie, Italie, France)

    Année de production :

    1972

    Sortie en France :

    09/08/1973

    Durée :

    1 h 52 min

    Etat d'avancement :

    Sorti

    Numéro de visa :

    40289

    Visa délivré le :

    27/06/1973

    Agrément :

    Inconnu

    Formats de production :

    35 mm

    Type de couleur(s) :

    Couleur

    Format son :

    Mono