Synopsis
Le cinéaste Pierre Laurent vient de terminer son dernier film et il commence à imaginer le prochain. Très vite, à travers les souvenirs de son vécu personnel, des éléments de fiction et des morceaux de son film lui apparaissent en images. Lorsqu'à la fin du film le tournage commence, nous en connaissons déjà les sources d'inspiration. Pierre Laurent, à travers ses propres phantasmes, vit et invente sur le thème de l'enfant, de l'amour, de la création.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (7)
Production et distribution (2)
- Production déléguée : Les Films Arquebuse
- Coproduction : UGC Images
Générique détaillé (7)
- Producteur délégué : René Féret
- Scénariste : René Féret
- Directeur de la photo : Gilberto Azevedo
- Auteur de la musique : Michel Coeuriot
- Monteuse : Christiane Lack
- Ingénieure du son : Alix Comte
- Décors : Hilton McConnico
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction, Expérimental
- Thèmes : Cinéma
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1980
- Sortie en France :
- Durée : 1 h 25 min
- Etat d'avancement :
- Numéro de visa : 49510
- Visa délivré le : 04/06/1980
- Agrément : Inconnu
- Type de couleur(s) : Couleur
Actualités & distinctions
A propos
Film inédit en salle.
“J’ai tourné ce film sans préparation, trois semaines après la fin du tournage de "Fernand". s’agissait d’une sublimation de ma vie de couple. Un cinéaste imagine les images d’un monde à venir où les enfants ne naissent plus. C’était directement lié à ce que je vivais: la naissance de mon fils qui avait ravivé mes problèmes d’identité et avait entraîné la chute vertigineuse de mon couple. Ca mettait aussi sérieusement en péril ma créativité et, voulant à tout prix retenir cette chute, j’ai écrit ce conte, y faisant jouer la mère de mon fils, alors que nous venions de nous séparer et mon fils, Julien, âgé de quatre ans et demi. J’ai fait jouer mon frère, ma propre mère, j’y ai joué moi-même. La vision du film entraîne un sentiment de catastrophe chez le spectateur, un échec magistral. En accord avec UGC qui en était le co-producteur et le distributeur, le film n’est jamais sorti. Juste après l’échec commercial de “Fernand”, le coup était rude. Je me suis éloigné pendant cinq années de la réalisation, devenant producteur. Une journée de rencontre avec John Cassavetes dont je voulais produire en Europe “Love streams”, a remis mon désir de réaliser à la première place. Je lui dois cette prise de conscience."