La Maladie de Sachs raconte le quotidien d'un médecin de campagne confronté à la souffrance, à l'angoisse, à la violence des rapports humains, à tout ce qui rend malade. La perméabilité à cette souffrance, qu'on pourrait appeler la compassion, la révolte contre l'arrogance du savoir médical, le sentiment de son insuffisance rendent secrètement le docteur Sachs malade de lui-même. C'est la maladie de Sachs. Par petites touches, par petites phrases, les patients font le portrait du médecin. Le docteur Sachs existe d'abord par le regard d'autrui, le docteur Sachs n'affirme rien. Le docteur Sachs écoute. Et par un effet de miroir, la multitude des voix forme la trame du récit. Une mosaïque d'éclats de vie s'organise autour du cabinet médical. Le docteur Sachs écrit. L'écriture est une thérapie, en tout cas un analgésique. Le docteur Sachs rencontre Pauline. Le docteur Sachs apprend à ne plus avoir peur de la souffrance, car elle est inévitable, ni du bonheur, car il est possible.
Synopsis
Acteurs (38)
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Sorties à l'international (6)
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Propos
"Le film de Michel Deville est un bonheur, et ceci à plus d’un titre. Pour les lecteurs du roman, d’abord. Rosalinde et Michel Deville ont su porter à l'écran l’essence du roman, en choisissant de centrer leur scénario sur les relations parallèles entre le Dr Sachs et ses patients, entre Bruno et Pauline. Parmi tous les spectateurs que j’ai rencontrés, ceux qui avaient lu le livre étaient émerveillés de la fidélité du film, ceux qui ne l’avaient pas encore lu avaient hâte de s’y plonger. C’est aussi un bonheur pour ceux qui aiment les comédiens français. Aux côtés d’Albert Dupontel (étonnant), et de Valérie Dréville (lumineuse), tous sont impressionnants de vérité, d’autant plus que certains n’ont que quelques secondes, ou quelques minutes pour s’imposer. J’ai un faible pour les interprétations de Martine Sarcey, Dominique Reymond, Bernard Waver, Nathalie Boutefeu et Sandra Chérès, mais tous les comédiens du film sont remarquables, et habitent le film de leur humanité. Et puis, c’est un bonheur pour l’écrivain et le spectateur que je suis. Dévoreur de toiles depuis longtemps, j’ai toujours su que le cinéma était différent de la littérature, qu’on peut faire de grands films à partir de livres insignifiants, ou rendre sincèrement hommage à des livres qu’on a aimés profondément. J’ai de la chance d’avoir vu mon livre adapté à l’écran de manière juste et sensible par un cinéaste aussi personnel et subtil que Michel Deville. La Maladie de Sachs est un beau film, profond et émouvant, qui me rend heureux et fier."
Martin Winckler – Ecrivain, auteur de « La Maladie de Sachs »
Générique détaillé (17)
Productrice déléguée :
Producteur associé :
Directeur de la photo :
Assistant son :
Montage :
Scripte :
Auteur de la musique :
Chef décorateur :
Mixage :
Auteur de l'œuvre originale :
Scénaristes :
Michel Deville, Rosalinde Deville