Synopsis
Les deux frères Novalic symbolisent l'un le Rêve, l'autre l'Action. Jean Novalic, véritable prophète, voudrait sauver l'humanité, mais la foule se moque de lui. Son frère Martial, astronome réaliste et actif s'oppose à deux puissants financiers, Schomburg et Werster. Des femmes aimantes, jalouses, pantelantes, passent des uns aux autres. Or Martial découvre qu'une comète se précipite à la rencontre de la Terre. Le risque de la catastrophe révélé bouleverse la vie des hommes. Les uns s'adonnent aux plaisirs et à la débauche; les autres tentent de se ressaisir, pensent échapper à la destruction et lancent l'idée d'une République groupant toutes les nations et bannissant les guerres. Dans la panique générale, les conflits sentimentaux s'exaspèrent. Mais la comète qui vient d'effleurer la Terre s'éloigne. Avec une allégresse profonde, les hommes vont pouvoir se consacrer à leur bonheur et à la prospérité dans une fraternité générale.
Générique
Réalisateur (1)
Acteurs (16)
Production et distribution (3)
- Production déléguée : L'Écran d'Art
- Exportation / Vente internationale : Gaumont
- Distribution France : L'Écran d'Art
Générique détaillé (8)
- Adaptation : Abel Gance, André Lang
- Scénariste : Abel Gance
- Directeurs de la photo : Jules Kruger, Nicolas Roudakoff, Maurice Forster, Roger Hubert
- Auteurs de la musique : Arthur Honegger, Wladimir Zederbaum, Michel Michelet
- Assistants à la réalisation : Walter Ruttmann, Henri Etievant, Jean Epstein, Edmond T. Gréville
- Ingénieurs du son : Robert Beaudoin, Maurice Carrouet
- Auteur de l'œuvre originale : Camille Flammarion
- Décors : Lazare Meerson
Mentions techniques
- Type : Long-métrage
- Genre(s) : Fiction
- Sous-genres : Drame
- Thèmes : Science
- Langue de tournage : Français
- Origine : France
- EOF : Non précisé
- Nationalité : 100% français (France)
- Année de production : 1930
- Sortie en France : 23/01/1931
- Durée : 1 h 43 min
- Etat d'avancement : Sorti
- Agrément : Inconnu
- Formats de production : 35 mm
- Type de couleur(s) : Noir & blanc
- Cadre : 1.37
- Format son : Mono
Box-office & sorties
Diffusion TV
Ce contenu est réservé aux personnes loggées.
Vous êtes adhérent ? Merci de vous connecter pour consulter les données restreintes.
Actualités & distinctions
Sélections (1)
A propos
Il y eut quatre autres versions de ce film : une version sonore sans dialogue, montée par Eugène Deslaw, une version anglaise, une version allemande et une version espagnole, probablement doublées.
Point de vue
Le réalisateur français et technicien émérite Abel Gance, surtout connu pour ses oeuvres comme La Dixième symphonie (1918), J’accuse (1919) et Napoléon (1927), choisit un point de départ similaire à celui de L’Épée flamboyante pour son film sobrement intitulé La Fin du monde. Il est question ici du comportement de l’humanité face à l’annonce de l’impact d’une comète sur la planète Terre, qui anéantirait ainsi toute forme de vie. La panique s’installe durablement parmi la population, qui se divise alors en deux factions. À l’image des personnages représentés dans le tableau L’Humanité avant de Déluge du peintre Cornelius Cornelisz, les premiers désirent profiter des derniers instants en s’adonnant à la débauche et aux plaisirs, alors que les autres veulent mettre en place une République universelle qui a pour objectif d’établir une paix durable entre les peuples, afin de vivre en harmonie en attendant la fin des temps et l’effondrement du monde.
Un film ambitieux, à la narration malheureusement un peu trop naïve, et entachée de quelques approximations techniques. Emblématique de l’époque où le cinéma muet disparaissait au profit du parlant, La Fin du monde est tiraillé entre les deux, ce qui entraîne une ambiance théâtrale qui dessert finalement le film. L’échec commercial de La Fin du monde est également à mettre au crédit de son distributeur, qui a choisi de diffuser le métrage dans une version tronquée de moitié. De plus, les plans spectaculaires qui s’attardent sur quelques catastrophes naturelles comme des tremblements de terre, tempêtes et autres inondations s’avèrent finalement en deçà de nos espérances, et très décevants face aux grosses productions américaines qui n’allaient pas tarder à déferler sur les écrans, telles que Deluge, The Last Days of Pompeii (de Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper, les papas de King Kong), San Francisco, L’Incendie de Chicago ou encore l’impressionnant La Mousson.
Source : animalattack.info