L’été s’annonce. Pauline, caissière de supermarché, Babette, l’intello fripière à Saint-Ouen, Marie-Claire, qui fait du stop pour gagner la Côte d’Azur, Anne la starlette en panne de rôle et sa petite sœur Marie-Georges, toutes jeunes Parisiennes, bien faites et aspirant à la liberté et au grand air, voient leurs projets de vacances respectifs ruinés pour de mesquines raisons financières ou sentimentales. Par une série de cocasses coïncidences, leurs routes se croisent de nouveau et les voilà embarquées à bord de la vénérable Traction de Babette. Roulant au petit bonheur en pleine campagne, les filles, n’ayant rien à perdre, décident de s’installer dans la maison inoccupée du père de Pauline. Les journées s’écoulent, douces, à ne rien faire ou à monter des projets de spectacle pour la fête municipale, mais l’absence de garçons finit par peser. L’arrivée subite d’un timide marchand de bois est jugée providentielle. Survient ensuite François, le fiancé d’Anne, qui à son tour supplée tant qu’il peut aux exigences de ces demoiselles. Avec son aide, le spectacle est prêt à temps mais le maire le juge décidément trop avant-gardiste pour ses concitoyens. Tant pis pour l’édile timoré, la fête se fera avec les copains jusqu’au lendemain. C’est justement le moment que choisit, bien mal, le père de Pauline pour faire visiter sa garçonnière à sa nouvelle maîtresse.