Les salons de peinture de 1860 à 1910 (toiles de Bouguereau, Bonnat, Carolus Surand, Garnier et J.P. Laurens) sous l'œil irrévérencieux de Jean Grémillon et Pierre Kast.
Synopsis
Production et distribution
Production déléguée :
Propos
"En évoquant les salons de peinture de 1860 à 1910, Jean Grémillon et Pierre Kast ont fait le procès pince-sans-rire de la société française de la fin du siècle dernier. Cette chronique (...) réussit à glisser un humour frondeur dans les rapports de l’image et du texte. Le sérieux imperturbable du commentaire renchérit sur l’ironie de l’image correspondante, mais, pour l’esprit crédule, le film peut très bien passer pour une hagiographie de la peinture académique. C’est sous ces aspects jumelés que, dans cette équivoque, la satire prend son sens le plus fort. La peinture académique, peinture bourgeoise s’il en est, est bien le miroir d’une société. Que la peinture soit mauvaise ne retire rien à la charge, bien au contraire."
F. Porcile, "Défense du court-métrage français", 1965