Présentation de la société
La Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC) est le service public de radio et télévision de l'État de la République démocratique du Congo.
La Radio-Télévision nationale congolaise a été créée en 1945. Elle prend le nom de "Office zaïrois de radiodiffusion et de télévision (OZRT)" à l'époque du Zaïre de 1971 à 1997, elle était d'ailleurs la seule agence zaïroise à diffuser sur les ondes hertziennes depuis la loi de 1972. Depuis la libéralisation politique des années 1990, d'autres compagnies privées diffusent de l'audiovisuel. Elle a pris son nom actuel le 17 mai 1997, suite à l'arrivée au pouvoir de l'ADFL, le parti de Laurent-Désiré Kabila.
La première et alors unique chaîne de télévision zaïroise, baptisée OZRT (Office zaïrois de radiodiffusion et de télévision), naît en 1976 . Elle détient le monopole de la télévision jusqu'à la période de démocratisation initiée en avril 1990 et qui est à l’origine d’une floraison de chaînes de télévision privées, à commencer par Antenne A qui brise le monopole de l'OZRT en 1993. La loi de libéralisation des médias, votée par le Parlement de Transition le 22 juin 1996, conforte cet état de fait et permet à de nombreuses chaînes commerciales et confessionnelles privées d'éclore un peu partout dans le pays.
À l'arrivée au pouvoir de l'ADFL de Laurent-Désiré Kabila en 1997, le pays est rebaptisé ainsi que la chaîne de télévision qui devient la RTNC (Radio-Télévision nationale congolaise) le 17 mai, puis RTNC1 en mars 1999, suite à la création d'une seconde chaîne de télévision publique, RTNC2.
Pour affronter la concurrence des télévisions privées, les autorités procèdent au rééquipement technique de la RTNC, jamais renouvelé depuis sa création en 1976, grâce à un programme qui s’étend jusqu’en province. Il signe également un contrat avec la France pour la formation des journalistes et techniciens assuré par l’Institut congolais de l’audiovisuel (ICA), filiale de la RTNC.
La RTNC couvre 70 % du territoire congolais et opère deux chaînes de télévision :
* RTNC1 : chaîne généraliste à couverture nationale ;
* RTNC2 : chaîne publique commerciale provinciale et de divertissement à Kinshasa.
Le 22 septembre 2000, le ministre de la communication Dominique Sakombi Inongo, agissant au nom du gouvernement de Laurent-Désiré Kabila, confisqua deux chaînes de télévision privées, RTKM et Canal Kin Télévision[1], qu'il rebaptisa le 30 octobre RTNC3 et RTNC4, faisant ainsi de l'État congolais le plus grand promoteur du secteur de l'audiovisuel. Il justifia sa décision, en ce qui concerne RTKM, par le fait que "les fonds ayant servi à l'acquisition des équipements provenaient du Trésor public". Aucune preuve n'a été apportée pour étayer ces accusations. Quant à Canal Kin, elle payait le fait que son promoteur, Jean-Pierre Bemba, était devenu chef rebelle. Ces chaînes furent rendues à leur propriétaire fin 2001.
RTNC1 : La diffusion de RTNC1 sur les principales villes du pays, interrompue pour raisons techniques début 2004, a repris en novembre de la même année suite au soutien apporté à la RTNC par l'entreprise italienne Teleconsult.
En tant que seule chaîne publique à couverture nationale, RTNC1 diffuse ses programmes dans les cinq langues du pays. Ses capacités de production sont cependant limitées, en raison notamment de l’obsolescence des matériels de production et de diffusion.
L’information politique occupe une place considérable dans ses programmes étant donné le contexte actuel de transition politique et la forte demande de la population pour ce type d’émissions-débats.
La RTNC étant partenaire de Canal France International, certains programmes de RTNC1 sont issus de la banque de programmes de CFI.
La RTNC1 couvre tout le territoire congolais grâce à l'implantation de stations provinciales qui relaient son signal dans chacune des provinces du pays :
* Province du Katanga : RTNC Lubumbashi
* Province du Kasaï occidental : créée en 1966
* Province orientale : RTNC Kisangani créée en 1975
* Province du Kasaï oriental : RTNC Mbuji-Mayi créée en 1994
* Province du Bas-Congo : créée en 2002
RTNC2 : Suite à la libéralisation des médias, et pour faire face à une concurrence de plus en plus agressive des télévisions privées à Kinshasa vis à vis du pouvoir et de la RTNC, le ministre de l’Information et de la Presse, Didier Mumengi, procède, en mars 1999, à l’ouverture de la RTNC2, chaîne à vocation provinciale. L'unique chaîne publique RTNC est alors rebaptisée RTNC1 et affirme alors sa vocation nationale.
Les programmes de RTNC2 sont composés de l’actualité de proximité et d’émissions de divertissement à l’intention de la population kinoise.
J.T. en lingala facile est une émission produite par l’hôtel de ville de Kinshasa, diffusée sur la RTNC2. Le journal quotidien est présenté par Zacharie Babaswe en lingala facile, c’est-à-dire en lingala de Kinshasa, contenant beaucoup d’emprunts de français.
La RTNC2 n’est diffusée que sur le réseau terrestre local UHF de Kinshasa.
La Radio-Télévision nationale congolaise a été créée en 1945. Elle prend le nom de "Office zaïrois de radiodiffusion et de télévision (OZRT)" à l'époque du Zaïre de 1971 à 1997, elle était d'ailleurs la seule agence zaïroise à diffuser sur les ondes hertziennes depuis la loi de 1972. Depuis la libéralisation politique des années 1990, d'autres compagnies privées diffusent de l'audiovisuel. Elle a pris son nom actuel le 17 mai 1997, suite à l'arrivée au pouvoir de l'ADFL, le parti de Laurent-Désiré Kabila.
La première et alors unique chaîne de télévision zaïroise, baptisée OZRT (Office zaïrois de radiodiffusion et de télévision), naît en 1976 . Elle détient le monopole de la télévision jusqu'à la période de démocratisation initiée en avril 1990 et qui est à l’origine d’une floraison de chaînes de télévision privées, à commencer par Antenne A qui brise le monopole de l'OZRT en 1993. La loi de libéralisation des médias, votée par le Parlement de Transition le 22 juin 1996, conforte cet état de fait et permet à de nombreuses chaînes commerciales et confessionnelles privées d'éclore un peu partout dans le pays.
À l'arrivée au pouvoir de l'ADFL de Laurent-Désiré Kabila en 1997, le pays est rebaptisé ainsi que la chaîne de télévision qui devient la RTNC (Radio-Télévision nationale congolaise) le 17 mai, puis RTNC1 en mars 1999, suite à la création d'une seconde chaîne de télévision publique, RTNC2.
Pour affronter la concurrence des télévisions privées, les autorités procèdent au rééquipement technique de la RTNC, jamais renouvelé depuis sa création en 1976, grâce à un programme qui s’étend jusqu’en province. Il signe également un contrat avec la France pour la formation des journalistes et techniciens assuré par l’Institut congolais de l’audiovisuel (ICA), filiale de la RTNC.
La RTNC couvre 70 % du territoire congolais et opère deux chaînes de télévision :
* RTNC1 : chaîne généraliste à couverture nationale ;
* RTNC2 : chaîne publique commerciale provinciale et de divertissement à Kinshasa.
Le 22 septembre 2000, le ministre de la communication Dominique Sakombi Inongo, agissant au nom du gouvernement de Laurent-Désiré Kabila, confisqua deux chaînes de télévision privées, RTKM et Canal Kin Télévision[1], qu'il rebaptisa le 30 octobre RTNC3 et RTNC4, faisant ainsi de l'État congolais le plus grand promoteur du secteur de l'audiovisuel. Il justifia sa décision, en ce qui concerne RTKM, par le fait que "les fonds ayant servi à l'acquisition des équipements provenaient du Trésor public". Aucune preuve n'a été apportée pour étayer ces accusations. Quant à Canal Kin, elle payait le fait que son promoteur, Jean-Pierre Bemba, était devenu chef rebelle. Ces chaînes furent rendues à leur propriétaire fin 2001.
RTNC1 : La diffusion de RTNC1 sur les principales villes du pays, interrompue pour raisons techniques début 2004, a repris en novembre de la même année suite au soutien apporté à la RTNC par l'entreprise italienne Teleconsult.
En tant que seule chaîne publique à couverture nationale, RTNC1 diffuse ses programmes dans les cinq langues du pays. Ses capacités de production sont cependant limitées, en raison notamment de l’obsolescence des matériels de production et de diffusion.
L’information politique occupe une place considérable dans ses programmes étant donné le contexte actuel de transition politique et la forte demande de la population pour ce type d’émissions-débats.
La RTNC étant partenaire de Canal France International, certains programmes de RTNC1 sont issus de la banque de programmes de CFI.
La RTNC1 couvre tout le territoire congolais grâce à l'implantation de stations provinciales qui relaient son signal dans chacune des provinces du pays :
* Province du Katanga : RTNC Lubumbashi
* Province du Kasaï occidental : créée en 1966
* Province orientale : RTNC Kisangani créée en 1975
* Province du Kasaï oriental : RTNC Mbuji-Mayi créée en 1994
* Province du Bas-Congo : créée en 2002
RTNC2 : Suite à la libéralisation des médias, et pour faire face à une concurrence de plus en plus agressive des télévisions privées à Kinshasa vis à vis du pouvoir et de la RTNC, le ministre de l’Information et de la Presse, Didier Mumengi, procède, en mars 1999, à l’ouverture de la RTNC2, chaîne à vocation provinciale. L'unique chaîne publique RTNC est alors rebaptisée RTNC1 et affirme alors sa vocation nationale.
Les programmes de RTNC2 sont composés de l’actualité de proximité et d’émissions de divertissement à l’intention de la population kinoise.
J.T. en lingala facile est une émission produite par l’hôtel de ville de Kinshasa, diffusée sur la RTNC2. Le journal quotidien est présenté par Zacharie Babaswe en lingala facile, c’est-à-dire en lingala de Kinshasa, contenant beaucoup d’emprunts de français.
La RTNC2 n’est diffusée que sur le réseau terrestre local UHF de Kinshasa.
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Kipolongo Mukandilwa (Mukanbilwa)
Administrateur Délégué Général Achat audiovisuel
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