Présentation de la société
La Radio Télévision Guinéenne, souvent désignée par le sigle RTG, est un « service rattaché » du ministère de la Communication guinéen, dont elle est dépendante, y compris sur le plan éditorial. Elle n’a de fait pas de statut, ni de gouvernance propre, pas de budget connu ou de Conseil d’administration.
Son financement est en partie assuré par l’Etat, qui prend en compte les salaires et charges des 600 employés du diffuseur, mais la RTG ne reçoit aucune subvention pour son fonctionnement (entretien des matériels, déplacement, production).
Elle compte deux chaînes : RTG 1 (ou Koloma), qui couvre seulement 40% du territoire par voie hertzienne (mais sa totalité via satellite sur Intelsat 907), et RTG 2 (ou Boulbinet), qui n’émet que sur Conakry et sa région.
RTG 1 est également reprise dans le bouquet CanalSat et le bouquet africain Thema, ainsi que dans le bouquet local de StarTimes.
La première chaîne émet de 6 heures du matin à minuit.
Son point fort : les JT avec 4 éditions quotidiennes du journal en français, à 20h30 (30’) et des éditions de 10 à 15’ à 12h, 17h et 19h, ainsi que le journal d’information « Kibaro » diffusé dans 10 langues nationales.
Elle ne dispose pas de budget, ni de moyens de production de programmes de divertissement et faute de subvention, est contrainte de passer en direct des marchés avec des annonceurs ou des producteurs en général par le biais du bartering (échange de programmes contre espace publicitaire), notamment pour les séries fiction, sitcoms et telenovelas (d’origine sud-américaine, africaine ou en provenance de Bollywood).
Comme aux Comores, le siège de la radio télévision guinéenne (RTG) établi à Koloma et inauguré en 2006, a été construit par la Chine et la RTG a pu bénéficier récemment du don gratuit de 8 séries d’animation chinoise.
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