SOMMAIRE
Icon list Focus Unifrance et Film at Lincoln Center annoncent les 29es Rendez-Vous with French Cinema in New York
Icon list D'un événement à l'autre 31e édition du Festival du film français de Yokohama, organisé par Unifrance Le cinéma français et Unifrance à la 74e Berlinale Unifrance décerne un French Cinema Award à Melvil Poupaud Le cinéma français magnifiquement représenté aux Oscars 2024 Unifrance présente au Kidscreen Summit 2024 Beau palmarès pour le documentaire français au Fipadoc Unifrance et EFP organisent le ‘Unifrance y EFP Mercado’, à destination du marché latino-américain Bilan des 26es Rendez-vous d'Unifrance à Paris
Icon list Actualité VOD Indicateur des programmes audiovisuels français à la télévision à l’international - Novembre 2023
Icon list Entretiens '2080, nos futurs', une série documentaire qui explore nos futurs possibles grâce à la réalité augmentée 'La Peste' de Camus transposée en série de fiction dans la France de 2030
Icon list Espace court-métrage Le court-métrage français et Unifrance au Festival de Clermont-Ferrand
Icon list Box office international Box-office international des films français - Décembre 2023 Top 20 - Décembre 2023
Icon list Revue de presse internationale Revue de presse internationale - Janvier 2024
Focus
Unifrance et Film at Lincoln Center annoncent les 29es Rendez-Vous with French Cinema in New York

Les Rendez-Vous With French Cinema in New York, vitrine annuelle du cinéma français aux Etats-Unis, organisée par Film at Lincoln Center en collaboration avec Unifrance, célèbreront du 29 février au 10 mars 2024 les films de Marie Amachoukeli, Michel Gondry, Valérie Donzelli, Robin Campillo, Pascal Bonitzer, Ladj Ly et bien d'autres, en présence de nombreux artistes parmi lesquels Marion Cotillard qui viendra présenter Little Girl Blue avec Mona Achache.

La programmation de cette 29e édition démontrera une fois de plus toute la verve, la créativité et la profondeur du cinéma français contemporain dans une variété de genres.

Selon Florence Almozini, directrice artistique de Film at Lincoln Center, "l'impressionnante programmation de cette édition met en avant un grand nombre de talents français, et présente de nouveaux réalisateurs prometteurs qui font leur marque avec leur premier ou deuxième long métrage, et accueille des cinéastes chevronnés désireux de présenter leur dernière œuvre au public new-yorkais."

Le festival est tout particulièrement fier de présenter quatre premiers films réalisés par quatre jeunes réalisatrices, Victoria Musiedlak, Ramata-Toulaye Sy, Iris Kaltenbäck et Nora El Hourch. Plus de la moitié des films programmés cette année ont été réalisés par des femmes.

La soirée d'ouverture sera consacrée à Thomas Cailley, qui présentera son film Le Règne animal. Un film salué par Daniela Elstner, Directrice générale d'Unifrance. "Ce film remarquable, ainsi que la sélection de cette année, sont d'excellents exemples de la vitalité et de la diversité du cinéma français d'aujourd'hui. Cette programmation, à l'instar de la reconnaissance d'Anatomie d'une chute aux Oscars, souligne ce que le cinéma français représente pour le public américain aujourd'hui : une voix alternative et une vision des relations humaines et des problèmes du monde."

Ils et elles seront à New York pour les Rendez-vous 2023 (liste sous réserves) : Thomas Cailley, Delphine Deloget, Marie Amachoukeli, Pascal Bonitzer, Ramata-Toulaye Sy, Vanessa Filho, Victoria Musiedlak, Ladj Ly, Valérie Donzelli, Mona Achache, Marion Cotillard, Anna Novion, Jean-Pierre Darroussin, Nicolas Philibert, Iris Kaltenbäck, Thomas Lilti, Robin Campillo, Nora El Hourch, Héléna Klotz, Nathan Ambrosioni, Erwan Le Duc.
 

Les rencontres

Une rencontre entre Thomas Cailley, réalisateur du film Le Règne animal, et la scénariste et réalisatrice franco-américaine Sophie Barthes (Âmes en stock, Madame Bovary, The Pod Generation) a été organisée le premier jour du festival.

Une table ronde, en partenariat avec French In Motion et The Gotham Film & Media Institute, a été organisée en présence d'Agnès Vallée, productrice de Thomas Lilti (dont Un métier sérieux sera présenté lors des Rendez-Vous), Justin Taurand (producteur de La Vénus d'argent) Yoni Golijov (producteur du documentaire de Laura Poitras Toute la beauté et le sang versé, lauréat du Lion d’Or a Venise en 2022), et Nikkia Moulterie (productrice du film Nanny, notamment sélectionné au Festival de Toronto en 2022).

 

Journée professionnelle

Une journée professionnelle sera organisée le 1er mars afin de faciliter les rencontres entre vendeurs et producteurs français d'un côté et distributeurs et programmateurs américains de l'autre. La journée démarrera avec une séance de présentations, par une douzaine de vendeurs internationaux, de leurs films français à venir et sera suivie d'un déjeuner de networking. L'après-midi, les professionnels français pourront participer à un panel autour de l'état du marché américain et de la distribution des films français et internationaux aux Etats-Unis avec des représentants de Neon, IFC, Film Forum et l'agence de PR Trackshot.
 

Palmarès et séances scolaires

Le vote pour la cinquième édition du Prix du public sera ouvert à tous les cinéphiles présents au festival. Et un jury composé de six étudiants en cinéma et en études françaises, issus d'établissements d'enseignement supérieur de New York, choisira son premier ou second film préféré pour le Prix du meilleur cinéaste émergent. Ces deux prix seront annoncés peu après la clôture du festival.

Afin de favoriser la venue d'un public jeune et étudiant, six masterclasses de cinéastes français présents aux Rendez-Vous auront lieu dans des universités prestigieuses de New York (Columbia University, NYU, Hunter College, Fordham University...).
Enfin, de très nombreux élèves des écoles de la région seront invités à assister à des projections gratuites de Toni, en famille, Un métier sérieux, et du documentaire de Nicolas Philibert Être et avoir (2002).
 

La sélection

  • Le Règne animal de Thomas Cailley (film d'ouverture)
  • Rien à perdre de Delphine Deloget
  • Little Girl Blue de Mona Achache
  • L'Amour et les forêts de Valérie Donzelli
  • Toni, en famille de Nathan Ambrosioni
  • Le Gang des Bois du Temple de Rabah Ameur-Zaïmèche
  • Le Tableau volé de Pascal Bonitzer
  • Bâtiment 5 de Ladj Ly
  • Banel & Adama de Ramata-Toulaye Sy
  • Un métier sérieux de Thomas Lilti
  • Le Consentement de Vanessa Filho
  • HLM Pussy de Nora El Hourch
  • La Fille de son père de Erwan Le Duc
  • Le Ravissement de Iris Kaltenbäck
  • La Vénus d'argent de Héléna Klotz
  • Le Livre des solutions de Michel Gondry
  • Le Théorème de Marguerite de Anna Novion
  • Sur l'Adamant de Nicolas Philibert
  • Première affaire de Victoria Musiedlak
  • Àma Gloria de Marie Amachoukeli
  • L'Île rouge de Robin Campillo
D'un événement à l'autre
31e édition du Festival du film français de Yokohama, organisé par Unifrance

Le 31e Festival du film français à Yokohama, organisé par Unifrance avec le soutien de l'Ambassade de France, la Ville de Yokohama et Nissan, se tiendra du 20 au 24 mars 2024 dans le quartier de Minato Mirai, à Yokohama. Lancée en 1993, cette manifestation, aujourd'hui la plus ancienne organisée par Unifrance à l'international, demeure le plus important festival de cinéma français en Asie.

À l'occasion de cette nouvelle édition, la journaliste et critique Kuriko Sato a visionné 60 films, contribuant ainsi à la sélection suivante :

Le Temps d'aimer de Katell Quillévéré
Film d’ouverture
En présence d’Anaïs Demoustier (actrice) et de Vincent Lacoste (acteur)
Exportateur : Charades

Àma Gloria de Marie Amachoukeli
En présence de Marie Amachoukeli (réalisatrice) et de Louise Mauroy-Panzani (actrice)
Distributeur : Transformer, Inc. / Exportateur : Pyramide International

Animal de Cyril Dion
En présence de Cyril Dion (réalisateur)
Distributeur : United People / Exportateur : Orange Studio

Bâtiment 5 de Ladj Ly
En présence de Ladj Ly (réalisateur)
Distributeur : Tohokushinsha Film Corporation (TFC) / Exportateur : Goodfellas

Beau travail de Claire Denis
En présence de Claire Denis (réalisatrice)
Distributeur : Twin / Exportateur : Mediawan

Bonnard, Pierre et Marthe de Martin Provost
En présence de Martin Provost (réalisateur)
Distributeur : Only Hearts / Exportateur : Memento International
 

D'argent et de sang, de Xavier Giannoli
En présence de Xavier Giannoli (réalisateur)
Exportateur : STUDIOCANAL

La Bête de Bertrand Bonello
En présence de Bertrand Bonello (réalisateur)
Exportateur : Kinology

Le Consentement de Vanessa Filho
En présence de Vanessa Filho (réalisatrice) et Kim Higelin (actrice)
Distributeur : The Klockworx Co Ltd / Exportateur : SND

Neneh Superstar de Ramzi Ben Sliman
En présence de Ramzi Ben Sliman (réalisateur)
Distributeur : Aeon Entertainment / Exportateur : Gaumont

Saules aveugles, femme endormie de Pierre Földes
En présence de Pierre Földes (réalisateur)
Distributeur : Eurospace / Exportateur : The Match Factory

Sidonie au Japon d’Élise Girard
En présence d’Élise Girard (réalisatrice) et de Tsuyoshi Ihara (acteur)
Exportateur : Indie Sales

Vermines de Sébastien Vaniček
En présence de Sébastien Vaniček (réalisateur)
Distributeur : Medallion Media Co. / Exportateurs : Charades & WTFilms

 

Avec D'argent et de sang, c'est la première fois de l’histoire du festival qu'une série sera présentée en avant-première aux spectateurs japonais.

Une programmation parallèle dédiée à l’œuvre de Claire Denis sera également proposée en partenariat avec l’Institut français du Japon et la salle Cinemarine à Yokohama.

Le festival pourra compter sur le parrainage de la star japonaise Yakusho Kôji, 'Festival Ambassador' de cette 31e édition et acteur principal du film Perfect Days, nommé à l’Oscar du meilleur film étranger et pour lequel le comédien avait obtenu le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes 2023.

Le mercredi 20 mars, jour férié au Japon, le festival débutera par un cocktail au Westin Yokohama, hôtel de la délégation et partenaire de l’événement, avant de rejoindre un grand tapis rouge en plein cœur de Yokohama, à Sakuragicho.  Ce temps fort sera suivi de la projection d’ouverture au cinéma Yokohama Burg 13, salle de cette 31e édition.


 

Ci-dessus lors de la conférence de presse qui s'est déroulée le 5 février à Yokohama.
De g. à dr. : Emmanuel Pisarra, Unifrance ; Joji Tagawa, Vice-Président de Nissan ; Koji Yakusho, Special Ambassador du Festival ; Takeharu Yamanaka, Maire de Yokohama ; Philippe Setton, Ambassadeur de France au Japon

 

Les projections se succéderont du 20 au 24 mars, toutes suivies de séances de questions-réponses avec le public, et de séances d’autographes, très appréciées au Japon. Les spectateurs seront invités à donner leur avis sur le film visionné pour  déterminer le lauréat du Prix du public 2024. Un tirage au sort sera organisé à la fin du festival pour désigner un spectateur-votant qui se verra offrir un billet A/R entre le Japon et Paris, valable pour 2 personnes, grâce à notre partenaire Air France.

Comme chaque année, plusieurs masterclasses seront organisées en collaboration avec l’Université des Arts de Tokyo, campus de Yokohama, et l’Université municipale de Yokohama. De nombreux étudiants de cette dernière participeront également au festival en tant que bénévoles.

La nouvelle identité visuelle du festival a été créée par merch., studio fondé par les créateurs de la marque franco-japonaise Carne Bollente et responsable de campagnes, entre autres, pour Mubi et la Fondation Cartier. Des goodies créés par merch. – t-shirts, tote bags, affiches, cartes postales – seront disponibles à la vente lors de l'événement.


Côté marché

Avant le festival, Unifrance organise également le Marché du film français à Tokyo les 18 et 19 mars au sein de la toute nouvelle Tokyu Kabukicho Tower, située dans le quartier central de Shinjuku.

Vingt sociétés françaises y participeront : Artedis, Charades, Film Constellation, France tv distribution, Gaumont, Gébéka International, Goodfellas, Indie Sales, Kinology, Le Pacte, Les Films du Losange, Loco Films, Luxbox, mk2 films, Newen Connect a TF1 Group Company, Pulsar Content, Pyramide International, SND, STUDIOCANAL, The Bureau Sales et Totem Films. Un cocktail d’ouverture du marché aura lieu le 18 mars au soir.

Pour toute demande, merci de contacter emmanuel.pisarra@unifrance.org

 

Découvrez la bande-annonce de cette édition !


 

Le cinéma français et Unifrance à la 74e Berlinale

Si Bruno Dumont revient à Berlin avec L'Empire dix ans après y avoir présenté en compétition Camille Claudel 1915 c'est une première, dans cette sélection, pour Olivier Assayas (Hors du temps) Mati Diop (Dahomey), Claire Burger (Langue étrangère) et Abderrahmane Sissako (Black Tea), ainsi que pour Meryam Joobeur, dont Who Do I Belong To, coproduction française majoritaire, est le premier film. Tous les six, trois hommes et trois femmes, représenteront, à l’occasion de l’un des plus grands festivals de cinéma au monde, la multiplicité de genres et des regards du cinéma français.

Les nouveaux films d'André Téchiné (Les Gens d'à côté) et de Jérémy Clapin (qui réalise avec Pendant ce temps sur Terre son premier film en images réelles après J'ai perdu mon corps) et de Myriam El Hajj seront présentés en section Panorama, tandis que plus de 20 autres films de coproduction majoritaire française auront les honneurs des autres sélections. Notons tout particulièrement Averroès et Rosa Parks, deuxième volet de la trilogie initiée par Nicolas Philibert avec Sur l'Adamant, qui avait décroché l'Ours d'or à la Berlinale 2023.

De nombreux cinéastes et artistes feront le déplacement parmi lesquels Christine Angot, André Téchiné, Isabelle Huppert, Hafsia Herzi, Nahuel Pérez Biscayart, Bruno Dumont, Lyna Khoudri, Anamaria Vartolomei, Jérémy Clapin, Megan Northam, Abderrahmane Sissako, Nina Mélo, Mati Diop, Nicolas Philibert, Claire Burger, Nina Hoss, Vincent Macaigne, Micha Lescot, Nora Hamzawi et Olivier Assayas, déjà confirmés. Un cocktail en l’honneur du cinéma français présent à la Berlinale sera organisé à l'Ambassade de France le 19 février, en présence des équipes de films. Pour l'occasion, l’Ambassadeur remettra les insignes des Arts et des Lettres à Leila Hamid Présidente Directrice Générale de la société de distribution X-Verleih, et à Martin Kochendörfer, membre du comité de direction de X-Verleih.

En amont du festival, Unifrance, comme chaque année, organisera dans ses murs des projections de presse de certains des films français présentés au cours de cette édition, à l'attention des journalistes internationaux basés à Paris.

Enfin, Unifrance soutien la participation de la réalisatrice Aïssa Diaby au programme EFM Fiction Toolbox.
 

Suzy Bemba aux European Shooting Stars

Enfin, c'est Suzy Bemba (vue notamment dans Le Retour et les séries L'Opéra et Tout va bien) qui représentera la France cette année aux European Shooting Stars. L'actrice, qui figure parmi les 10 to Watch 2024 d'Unifrance, sera l'un des dix jeunes talents présentés à la presse internationale, à l'industrie et au public dans le cadre d'un programme exclusif de quatre jours (16-19 février) organisé par l'EFP pendant la Berlinale, dont l'un des temps forts sera la cérémonie de remise des prix des European Shooting Stars, le 19 février 2024 au Berlinale Palast.


Côté marché

De nombreux vendeurs français feront également le déplacement à l'EFM. Au total, 16 sociétés de vente internationales françaises seront hébergées sur le stand Unifrance :

  • The Bureau Sales
  • Le Pacte
  • WTFilms
  • Les Films du Losange
  • France tv distribution
  • Loco Films
  • Luxbox
  • Pyramide International
  • Mediawan
  • Urban Sales
  • Reservoir Docs
  • Coproduction Office
  • MPM Premium
  • Artedis
  • Alfama Films Production
  • Other Angle Pictures

Un cocktail d'ouverture du marché sera proposé par Unifrance le vendredi 16 février au Gropius Dome, afin que les professionnels français et étrangers puissent échanger, de manière conviviale, sur leurs projets en cours.

Enfin, les talents de la promotion 2024 des 10 to Watch d'Unifrance seront mis à l'honneur sur le stand Unifrance de l'EFM via un affichage dédié. Cette opération fera également l'objet d'un focus par le trade Screen International dans le cadre de ses dailies Berlinale.

 

Les films français présentés à la 74e Berlinale

Compétition

  • Black Tea d'Abderrahmane Sissako
  • Dahomey de Mati Diop
  • Hors du temps d'Olivier Assayas
  • L'Empire de Bruno Dumont
  • Langue étrangère de Claire Burger
  • Who Do I Belong To de Meryam Joobeur
  • Architecton de Victor Kossakovsky (coproduction minoritaire française)
  • My Favourite Cake de Maryam Moghaddam, Behtash Sanaeeha (parts de coproduction françaises non précisées)
  • Pepe de Nelson Carlo de los Santos Arias (parts de coproduction françaises non précisées)
  • Shambhala de Min Bahadur Bham (parts de coproduction françaises non précisées)
     

Panorama

  • Les Gens d'à côté d'André Téchiné
  • Pendant ce temps sur Terre de Jérémy Clapin
  • Diaries from Lebanon de Myriam El Hajj
  • J'ai vu trois lumières noires de Santiago Lozano Álvarez (parts de coproduction françaises non précisées)
  • Brief History of a Family de Jianjie Lin (parts de coproduction françaises non précisées)
  • Crossing de Levan Akin (coproduction minoritaire française)
  • Couli ne pleure jamais de Phạm Ngọc Lân (parts de coproduction françaises non précisées)
  • Faruk d'Aslı Özge (parts de coproduction françaises non précisées)
     

Forum

  • L'Homme-vertige de Malaury Eloi-Paisley
  • Fanon d'Abdenour Zahzah (parts de coproduction françaises non précisées)
  • Oasis of Now de Chee Sum Chia (parts de coproduction françaises non précisées)
  • The Night Still Smell of Gunpowder d'Inadelso Cossa (parts de coproduction françaises non précisées)
  • Intercepted d'Oksana Karpovych (parts de coproduction françaises non précisées)
     

Forum Special

  • Mother and Daughter, or the Night Is Never Complete de Lana Gogoberidze (parts de coproduction françaises non précisées)
     

Génération

  • Le Grand Phuket de Yaonan Liu
  • Maydegol de Sarvnaz Alambeigi (parts de coproduction françaises non précisées)
  • Comme le feu de Philippe Lesage (coproduction minoritaire française)
  • Disco Afrika : Une histoire malgache de Luck Razanajatovo (parts de coproduction françaises non précisées)
  • Elbow d'Aslı Özarslan (coproduction minoritaire française)
  • My Summer with Irene de Carlo Sironi (coproduction minoritaire française)
     

Berlinale Special

  • Some Rain Must Fall de Qiu Yang (parts de coproduction françaises non précisées)
  • Cidade ; Campo de Juliana Rojas (parts de coproduction françaises non précisées)
  • Treasure de Julia Von Heinz (coproduction minoritaire française)
  • Averroès et Rosa Parks de Nicolas Philibert
  • Shikun d'Amos Gitaï (parts de coproduction françaises non précisées)
     

Encounters

  • Une famille de Christine Angot
  • Direct Action de Guillaume Cailleau, Ben Russell (parts de coproduction françaises non précisées)
     

Berlinale Classics

  • Le Sacrifice d'Andrei Tarkovski (coproduction minoritaire française)
  • Vivre vite de Carlos Saura (coproduction minoritaire française)
  • Bataille dans le ciel de Carlos Reygadas (coproduction minoritaire française)
  • La Saveur de la pastèque de Tsai Ming-Liang (coproduction minoritaire française)

 

Court-métrage - Compétition

  • The Moon Also Rises de Yuyan Wang
  • Nous ne serons pas les derniers de notre espèce de Mili Pecherer
  • Adieu tortue de Selin Öksüzoğlu
  • Les Animaux vont mieux de Nathan Ghali
     

Court-métrage - Competition Generation

  • Papillon de Florence Miailhe
  • Beurk ! de Loïc Espuche
     

Court-métrage - Forum Expanded

  • For Here Am I Sitting in a Tin Can Far Above the World de Gala Hernández López
     

->> L'intégralité des sélections de cette 74e Berlinale
est à retrouver sur le site du festival.

Unifrance décerne un French Cinema Award à Melvil Poupaud

Créé en 2016 par Unifrance, le French Cinema Award (designé en 2018 par la Maison Daum*), est destiné à célébrer une personnalité de l'industrie cinématographique internationale ayant œuvré pour le rayonnement du cinéma français à travers le monde.

Au cours d'une cérémonie qui s'est tenue au Ministère de la Culture, la ministre Rachida Dati, dont il s'agissait d'une des premières apparitions publiques depuis sa nomination, a souhaité exprimer sa passion pour la culture dans son ensemble, et pour le cinéma en particulier. "Pour moi la culture est un passage de relais, et votre profession, a-t-elle dit à l'adresse de l'auditoire majoritairement constituée de personnalités liées au monde du cinéma, n'est pas une profession, mais une mission (...) et je souhaiterais qu'avec vous la culture soit une affaire de passage de relais."

Puis Gilles Pélisson, président d'Unifrance, a fait état des chiffres du cinéma et de l'audiovisuel français en 2023, notamment les 37 millions d'entrées en salle en 2023, a évoqué les marchés cinéma et audiovisuel qui se déroulaient au moment même à Paris dans le cadre des Rendez-vous d'Unifrance à Paris, avec plus de 1000 personnes accréditées.

Il a également adressé ses félicitations et remerciements aux jeunes réalisateurs et comédiens de la promotion 2024 des 10 to Watch d’Unifrance (dont certains étaient présents pour l’occasion) et au Jury international de MyFrenchFilmFestival, présent à Paris pour le lancement de cette manifestation organisée par Unifrance dédiée au cinéma francophone – entièrement en ligne –, et dont la 14e édition est lancée aujourd’hui 19 janvier.

Daniela Elstner est de son côté revenue sur le parcours prolifique de Melvil Poupaud, soulignant la fidélité de ce dernier, dès le début de sa longue carrière, pour des cinéastes comme Raoul Ruiz, François Ozon ou Éric Rohmer, et évoquant son implication récente dans les séries, comme OVNI(s) ou Dans l'ombre, la prochaine série de Pierre Schoeller. "Depuis toujours vous avez donné de votre temps pour le public, avec générosité et une volonté de transmettre, et surtout un vrai goût pour raconter encore et encore vos tournages, vos expériences d'acteur, l'émotion des films. Aujourd'hui vous êtes reconnu non seulement en France mais aussi au Japon, aux États-Unis, en Europe et en Amérique latine. Vous êtes un grand artiste français avec une âme internationale."

Dans son discours de remerciements plein d'humour, Melvil Poupaud, entouré de proches (citons Yarol Poupaud, Chiara Mastroianni, Benjamin Biolay, Carine Tardieu, Valérie Donzelli, Lou De Laâge, Nicolas Pariser, Nicolas Saada, Pierre Schoeller, la présidente du Festival de Cannes Iris Knobloch et le designer Mathias Augustyniak) a souligné qu'il avait réalisé depuis peu que cela faisait quarante ans qu'il travaillait, alors qu'il n'en avait que 50. "J'ai une nouvelle fois réalisé la chance que j'avais, je n'ai pas du tout l'intention de m'arrêter, et ce prix m'encourage à continuer mon chemin", a-t-il précisé. Il a ensuite évoqué ses débuts, notamment les tournages rocambolesques de Raoul Ruiz au Portugal. "Enfant acteur je me suis dit 'tiens le cinéma, c'est l'aventure', j'en ai gardé un goût pour les voyages et j'ai par la suite saisi toutes les opportunités qui se sont présentées, pour les tournages mais aussi pour partir faire la promotion de mes films. Et c'est là qu'Unifrance, très tôt dans mon parcours, est intervenue. Je me souviens de mon premier voyage au Japon il y a 30 ans, je me souviens de Daniel Toscan du Plantier, je me souviens du Festival de Sarasota avec les improbables festivalières retraitées américaines férues de French Cinema pour une semaine. Puis la Russie, la Chine, Hong Kong, le Brésil et le Japon, encore et toujours, New York avec de grands souvenirs et l'Europe dans les grandes largeurs. Unifrance, en m'envoyant aux quatre coins du monde, m'a permis de réaliser ce rêve dans lequel cinéma et aventure font bon ménage. Pour moi, dès mes débuts, j'ai pensé qu'un acteur ne devait pas seulement être reconnu dans son pays, mais que ses choix, ses films devaient trouver un écho à l'étranger."

 

©Christophe Clovis / Unifrance

 

Révélation des 10 to Watch 2024 et lancement de la 14e édition de MyFrenchFilmFestival

Cette cérémonie a également permis de mettre en lumière la promotion 2024 des 10 to Watch d'Unifrance (10 talents à suivre sélectionnés par des journalistes de la presse spécialisés et qu'Unifrance compte promouvoir à l'international au cours de l'année à venir) en présence de certains de ces derniers (Jean-Baptiste Durand, Iris Kaltenbäck, Sofia Alaoui, Souheila Yacoub, Stéphan Castang, Sofiane Zermani & Raphaël Quenard).

©Christophe Clovis / Unifrance
 

Enfin, à l'occasion de l'ouverture, ce 19 janvier, de la 14e édition de MyFrenchFilmFestival, étaient également présents à cette cérémonie plusieurs cinéastes et interprètes dont les films font partie de la sélection : Zita Hanrot (À mon seul désir), Bastien Milheau (Super bourrés), Nicolas Pariser (Le Parfum vert), Arthur Thomas-Pavlowsky (La Lutte est une fin), Zoel Aeschbacher (Fairplay), David Arslanian et Jules Ritmanic (Charbon).

Ainsi que le jury international de cette édition, composé de Faouzi Bensaïdi, Pierfrancesco Favino, Lillah Halla et Katell Quillévéré.
Marie Kreutzer, également membre du jury, n'avait pu faire le déplacement.

Retrouvez ci-dessous un portfolio des temps forts de la soirée.

 


* L’art est l’expression visible des émotions, un langage universel. Il est même "fait pour troubler", selon Braque. Évoquer Daum, c’est éveiller la réminiscence d’un Art ancestral. C’est aussi témoigner d’un lien immuable avec la scène artistique, à travers plus de 400 collaborations (Armand, Braque, Dalí, Mesnager ou Kongo, pour ne citer qu’eux.) La Maison Daum a souhaité, à travers le French Cinema Award, mettre en lumière l'éclat d’une pièce magique représentant les ailes d’un ange en cristal blanc, signée Jean Lamore, véritable symbole de l’émotion pure du plaisir esthétique.

Le cinéma français magnifiquement représenté aux Oscars 2024

C'est la première fois depuis The Artist, en 2012, et Amour de Michael Haneke en 2013, qu'un film français reçoit autant de nominations aux Oscars. Le film de Michel Hazanavicius en avait récolté un nombre record de 10, puis décroché 5 prestigieuses statuettes (parmi lesquelles celle du Meilleur film et celle du Meilleur acteur pour Jean Dujardin). Quant au film de Michael Haneke, il avait été également nommé cinq fois, et avait reçu l'Oscar du Meilleur film international, mais sous la bannière autrichienne.

Le film de Justine Triet, produit par Marie Ange Luciani (Les Films de Pierre) et David Thion (Les Films Pelléas) et vendu à l'international par mk2 films, récolte pour l'édition 2024 de la cérémonie organisée par l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences, 5 nominations parmi les plus prestigieuses :
 

  • Oscar du Meilleur film
  • Oscar de la Meilleure réalisation pour Justine Triet
  • Oscar du Meilleur scénario original pour Justine Triet et Arthur Harari
  • Oscar de la Meilleure actrice pour Sandra Hüller
  • Oscar du Meilleur montage pour Laurent Sénéchal

De fait, Justine Triet est cette année la seule femme nommée à l'Oscar de la Meilleure réalisation.

La campagne de promotion aux Oscars a été menée tambour battant durant tout l'automne par le distributeur américain Neon, totalement investi depuis le Festival de Cannes.

Côté documentaire, Les Filles d'Olfa de Kaouther Ben Hania, produit majoritairement par la France par Tanit Films (et vendu par The Party Film Sales), décroche une nomination à l'Oscar du Meilleur documentaire. Il est sorti fin octobre aux Etats-Unis sous la bannière Kino Lorber.
 

Parmi les formidables nouvelles de ces nominations, saluons avec bonheur la présence de deux courts-métrages français en lice pour l'Oscar du Meilleur court-métrage d'animation :

  • Pachyderme, de Stéphanie Clément (une production TNZPV Productions et Folimage)
  • Letter to a Pig de Tal Kantor, une production Miyu Productions pour la partie française, et The Hive Studio pour la partie israëlienne.

PachydermePachyderme Letter to a PigLetter to a Pig
 

Enfin Mon ami robot, de Pablo Berger, coproduit (minoritairement) par la France par Les films du Worso et Noodles Production, et vendu par Elle Driver, est nommé pour l'Oscar du Meilleur film d'animation.
 

La Passion de Dodin Bouffant, de Trần Anh Hùng, le film français sélectionné pour l'Oscar du Meilleur film international, n'a de son côté pas été sélectionné parmi les cinq films finalistes, parmi lesquels toutefois le film proposé par l'Italie, Moi, capitaine, de Matteo Garrone, coproduction minoritaire française par Pathé Films, qui en assure également les ventes à l'international.
 

La 96e cérémonie des Oscars du Cinéma, présentée par Jimmy Kimmel, aura lieu le dimanche 10 mars depuis le Dolby Theatre, à Hollywood.

Unifrance présente au Kidscreen Summit 2024

Avec plus de 1 800 participants originaires d'une cinquantaine de pays, le Kidscreen Summit s'est affirmé comme un événement majeur de l'industrie du divertissement jeunesse, mettant en relation créateurs, producteurs, distributeurs et acheteurs.

Unifrance était présente cette année pour accompagner une vingtaine de sociétés de production audiovisuelle spécialisées en animation, qui pour la plupart ont bénéficié d'un espace dédié sous ombrelle Unifrance.
 

Les sociétés présentes avec Unifrance :

  • Andarta Pictures
  • APC Kids
  • Blue Spirit
  • Caribara Animation
  • Cyber Group Studios
  • dandelooo
  • Ellipse animation
  • Federation Studios
  • Festivaal Distribution
  • Folivari
  • Gaumont
  • Gaumont Animation
  • Glance
  • GO-N International
  • Mediawan Kids & Family
  • MIAM! distribution
  • Millimages
  • PGS Entertainment
  • Play Big
  • Samka Productions
  • STUDIOCANAL
  • Superights
  • Xilam Animation

Beau palmarès pour le documentaire français au Fipadoc

Parmi les lauréats :

  • Smoke Sauna Sisterhood de Anna Hints, reçoit le Grand Prix Documentaire International.
  • Un pasteur de Louis Hanquet reçoit le Grand Prix Documentaire national ainsi que le Prix SACEM de la musique originale.
  • Against the Tide de Sarvnik Kaur reçoit le Grand Prix Documentaire Impact.
  • Travail forcé, le SOS d'un prisonnier chinois de Laëtitia Moreau reçoit le Prix du Public INA Madelen.
  • Invincible Été de Stéphanie Pillonca, reçoit le Prix Coup de Cœur dans les murs.

Unifrance a participé aux journées Fipadoc pro et son nouveau format "Les Panoramas du documentaire", initiés par la SCAM et la Procirep. Trois panels thématiques ont été consacrés à l'actualité du documentaire. L'un des panels, intitulé "Festivals : des lieux de circulation en France et à l'étranger" et basé sur l’étude de cas de trois succès français à l’étranger, a été modéré par Daniela Elstner, directrice générale d’Unifrance (photo). Les productrices Harriet Marin Jones, Myriam Weil et Juliette Cazanave étaient présentes pour partager leurs expériences.

 

Conclusion de l'Année du Documentaire

Cette édition 2024 marque la fin de l'année du documentaire, lancée en 2023 par Rima Abdul Malak, alors ministre de la Culture.
Durant cette année, Unifrance a déployé de nombreux dispositifs et travaillé sans relâche pour soutenir et promouvoir le documentaire français à travers le monde, et accompagner ainsi les professionnels du documentaire à l’international. En collaboration avec la SCAM, Unifrance a notamment mis en place un dispositif d’aide aux voyages permettant à plus de 50 réalisateurs et réalisatrices de 45 films de se déplacer dans une trentaine de festivals et événements internationaux majeurs.

Les efforts d'Unifrance ne s’arrêteront pas avec cette fin de l'année du documentaire, l'association se réjouissant de poursuivre son travail d’accompagnement et de promotion des films documentaires français à l'international en 2024, afin d’accroître encore et toujours leur visibilité.

Découvrez ci-dessous un portfolio d'images des talents du documentaire français ayant voyagé à l'international avec Unifrance à l'occasion de cette Année du Documentaire.

Unifrance et EFP organisent le ‘Unifrance y EFP Mercado’, à destination du marché latino-américain


Parmi les films français mis en avant lors du Mercado, on peut citer :
 

  • Dans la forêt sombre et mystérieuse de Vincent Paronnaud et Alexis Ducord (Urban Sales)
  • Leurs enfants après eux de Zoran et Ludovic Boukherma (Charades)
  • Les Arènes de Camille Perton (Memento International)
  • Dahomey de Mati Diop (Les Films du Losange)
  • CE2 de Jacques Doillon (Kinology)
  • Transamazonia de Pia Marais (The Party Film Sales)
  • Mads de David Moreau (Pulsar Content)
  • Pas de vagues de Teddy Lussi-Modeste (Indie Sales)

Pas de vaguesPas de vagues

Bilan des 26es Rendez-vous d'Unifrance à Paris

Les temps forts

  • La 4e Journée de l'Export, au CNC, avec une dizaine d'intervenants et la présence de Jérémie Kessler, Directeur des affaires européennes et internationales, CNC, et d'Aurélien Lechevallier, Directeur général de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international du ministère de l'Europe et des affaires étrangères
  • La première mondiale du Tableau volé, en présence d'une grande partie de l'équipe artistique et technique (Pascal Bonitzer, Léa Drucker, Saïd Ben Saïd, Nora Hamzawi, Louise Chevillotte, Laurence Côte, Arcadi Radeff), et des acheteurs étrangers accrédités aux Rendez-vous, suivie d’un cocktail.
  • Un French cinéma award remis à Melvil Poupaud pour rendre hommage à sa contribution exceptionnelle en faveur du rayonnement du cinéma français dans le monde, sous l'égide de la ministre de la Culture, et en présence du Jury international et des équipes de film de MyFrenchFilmFestival, et d’une partie de la promotion 10 to Watch 2024
  • La révélation de la promotion des 10 to Watch 2024
  • La participation à la Cérémonie des Lumières de la presse internationale, suivie d’un cocktail à l’Hôtel de Ville de Paris, à laquelle ont participé de très nombreux journalistes étrangers présents à Paris à l’invitation d’Unifrance et de nombreux lauréats des Lumières 2024.

 

Quelques chiffres

8 jours de marchés, projections, rencontres entre professionnels internationaux autour du cinéma et de l’audiovisuel français

 

Marchés cinéma et audiovisuel

  • 489 acheteurs cinéma
  • 111 acheteurs audiovisuel
  • 41 sociétés de vente cinéma présentes sur le marché cinéma
  • 51 sociétés de distribution audiovisuelle
  • 83 projections de films, dont 52 en avant-première marché
  • 8 présentations de contenus audiovisuels inédits lors des French TV Screenings  (fiction et documentaire)
  • 44 pays représentés côté cinéma et 27 côté audiovisuel
     

Press-junket international

  • 117 artistes du cinéma et de l'audiovisuel français présents
  • 123 journalistes étrangers issus de 30 pays
  • 61 films et 15 programmes audiovisuels promus à cette occasion
  • 824 interviews réalisées pour un total de 501 sorties internationales en 2024
  • 10 jeunes talents français à suivre dans le cadre de l'édition 2024 des 10 to Watch,
Actualité VOD
Indicateur des programmes audiovisuels français à la télévision à l’international - Novembre 2023

Pour cette quinzième publication de son indicateur de la présence des programmes français, Unifrance vous présente les diffusions sur 5 pays : Allemagne, Espagne, Etats-Unis, Italie et Royaume-Uni sur novembre 2023.

 

Pour chaque territoire, les parts de marché par temps de diffusion donnent un aperçu de la configuration du marché et de la pénétration des titres français. De plus, des tops 3 et la répartition des diffusions françaises par genre permettent d’identifier les titres les plus diffusés sur la période.
 
Pour le prochain indicateur, Unifrance vous proposera une étude sur les diffusions au Danemark, aux Pays-Bas, en Pologne, en République tchèque et en Suède en décembre 2023.

Les adhérents d'Unifrance peuvent télécharger l’indicateur mensuel des programmes audiovisuels français à la télévision à l'international ci-dessous (en français).

 


Les adhérents d'Unifrance peuvent télécharger l’indicateur mensuel des programmes audiovisuels français à la télévision à l'international ci-dessous (en français).

Entretiens
'2080, nos futurs', une série documentaire qui explore nos futurs possibles grâce à la réalité augmentée

La série documentaire 2080, nos futurs, invite le spectateur à se confronter à différents scénarios pour l’avenir de l’humanité à la fin du siècle, et ce à travers quatre épisodes indépendants explorant les thématiques des transports, de la santé, de l’alimentation et du divertissement. Cloë Pinot, Sales Executive chez Balanga, nous explique comment cette série unique et hybride a vu le jour et pourquoi les premiers diffuseurs en France et à l’international ont d’ores et déjà été conquis.

Unifrance : Comment est née l’idée de cette série documentaire d’anticipation mêlant témoignages scientifiques et réalité augmentée ?

  Cloë Pinot : Le projet est avant tout né de la rencontre de différents savoir-faire. Il a d’abord été porté par le producteur montpellierain Mad Films, avec qui nous avons travaillé sur l’une des premières séries de Balanga (Point de repères puis "Déclics" (titre anglais 'Innovation Effection"). La grande force de Mad Films, c’est leur savoir-faire en effets spéciaux, et on le voit bien dans 2080. C’est ensuite Alexandre Amiel, producteur de Caméra Subjective, qui est venu compléter l’équipe de ce projet très ambitieux. Nous avions également eu la chance de travailler avec lui et ses équipes sur "L’Enquête de ma vie" (titre anglais "The Case") ou encore sur le documentaire "Chine-US : Une nouvelle Guerre Froide"  (titre anglais "China-USA : A New Cold War"). Son expérience dans la production de programmes premium est incontestable et a été inestimable dans cette aventure. C’est également ainsi que s’est créée le binôme de co-réalisteurs de la série, Sarah Carpentier et Pierre Lergenmuller.

C’est donc l’association de ces deux producteurs complémentaires, par l’entremise de Balanga, qui a donné naissance au projet 2080. L’idée de cette série un peu hybride, c’est de s’appuyer avant tout sur les projections des scientifiques et des experts, tout en aidant le spectateur à se projeter dans ces futurs possibles, qui peuvent paraitre très lointains (mais qui ne le sont pas toujours forcément !), grâce à la fiction et à la réalité augmentée.


Comment avez-vous convaincu les diffuseurs du potentiel du projet ?

Nous pensons que plusieurs éléments ont joué dans leur choix de nous accompagner sur ce projet. D’abord, le caractère ambitieux et très premium de celui-ci, qui correspond très bien à leur ADN. Ensuite, c’est un format très original et innovant qui mixe la fiction et le documentaire, ce que nous avons jusque-là assez peu eu la chance de voir à la télévision. C’est également une approche différente d’autres programmes qui ont pu être produits sur la thématique du futur, puisqu’on souhaite insister sur le caractère non déterministe de celui-ci : comme le dit notre générique, il existe une infinité de futurs possibles, du plus heureux au plus sombre, et ce sont nos choix d’aujourd’hui qui détermineront notre vie de demain. Dans cette vision, nous sommes maitres de nos destins, en tant qu’individus mais surtout en tant que société : comment souhaitons-nous utiliser la technologie qui nous est désormais connue (et qui ne va cesser de s’améliorer dans un futur proche), comment partager les ressources, comment faire en sorte que les avantages que nous offrira la science soient accessibles au plus grand nombre ? Autant de questions dont les réponses façonneront notre futur à tous. C’est donc une série scientifique en premier lieu, mais nous abordons plus largement des thématiques de société qui nous touchent tous, dès maintenant.

Le fait de développer une série documentaire scientifique, mais également hautement sociétale, vous a-t-il permis de cibler différentes cases ?

Tout à fait, nous pensons sincèrement que c’est un contenu qui peut convenir à des cases très différentes en fonction des besoins des diffuseurs. Évidemment, il entre parfaitement dans les cases scientifiques, mais il peut aussi tout à fait s’en affranchir. C’est un programme qui peut être regardé en famille, et qui peut donc être programmé en prime-time. Il peut également trouver sa place dans des cases sociétales. C’est vraiment un programme unique en son genre, ce qui lui permet de transcender les cases traditionnelles.

De plus, les épisodes sont parfaitement indépendants et abordent des thématiques très différentes, ils peuvent donc être programmés et regardés dans l’ordre souhaité, même avec un intervalle plus ou moins long entre chacun.

Avez-vous de premiers retours après la diffusion sur Canal+ Docs et MyCanal ?

Oui, le retour après la diffusion Canal+ a été très positif : la série a été classée premier contenu documentaire consommé sur la plateforme MyCanal (hors true crimes). Nous en sommes très fiers ! D’autant plus que le public de Canal est exigeant. De manière générale, le public semble très sensible à la qualité des effets spéciaux, et nous avons reçus beaucoup de commentaires élogieux à cet égard, certains nous ont même dit que cela ressemblait à une production américaine ! C’est un beau compliment. Les spectateurs sont aussi séduits par le sujet lui-même, et son traitement : certains aspects du futur font rêver (par exemple, être en mesure de guérir de nombreuses pathologies dont on souffre aujourd’hui), et d’autres sont nécessaires pour nous mettre en garde quant à nos responsabilités (le danger d’un contrôle autoritaire du divertissement, par exemple).


Les dystopies et les images d’un avenir pessimiste, voire catastrophiste, ne manquent pas, et c’est d’ailleurs l’un des scénarios explorés dans la série. Vous avez toutefois aussi voulu montrer une alternative possible, plus optimiste, était-ce afin de planter une graine dans l’imaginaire collectif ?

C’est justement là le concept narratif de la série : proposer dans un même programme deux récits qui donnent à voir des futurs alternatifs, l’un qui soit optimiste, voire idyllique, et l’autre beaucoup plus sombre, voire dystopique.

Il nous semble très important de parler des sujets d’avenir. Le discours catastrophiste a sa place dans le débat sur notre avenir commun, car la situation environnementale est urgente et réelle. D’un autre côté, nous essayons de montrer que si nous avons une responsabilité évidente dans ce changement climatique, nous avons aussi les moyens d’agir pour en réduire les effets néfastes. Et ce n’est pas seulement vrai pour les questions climatiques, mais aussi pour toutes les questions de société qui se posent à nous aujourd’hui. Peut-être qu’en montrant ces autres futurs possibles, plus optimistes, nous pourrons agir sur d’autres leviers et ainsi susciter certaines prises de conscience en donnant espoir dans la possibilité d’un autre avenir.

Pourquoi avoir choisi de composer un récit hybride entre témoignages scientifiques et fiction en réalité augmentée ? Qu’est-ce que cette technologie vous a permis ?

Cela nous semblait important de montrer à quoi pourrait ressembler le futur, et pas seulement d’en parler. C’est souvent difficile de se projeter dans un environnement si différent du nôtre, dans lequel certains éléments que nous avons toujours connus dans notre quotidien n’existeront peut-être plus, comme la voiture individuelle par exemple. Avec la réalité augmentée, on fait évoluer notre personnage dans les décors de ces futurs potentiels, ce qui facilite grandement la projection du téléspectateur.

De plus, Mad Films, le co-producteur de la série, a une vraie expertise de ces technologies. Ils ont même construit dans un studio à Montpellier la rue futuriste que l’on voit apparaitre au fil des épisodes.

Ces scènes de fiction, aux décors parfois très différents d’un scénario à l’autre, permettent également d’accentuer le contraste entre ces deux versions du futur que l’on présente, volontairement très éloignées l’une de l’autre. L’une est idéalisée, quand l’autre n’a vraiment rien d’enviable, et les scènes de fiction le montrent très bien.

Avez-vous déjà reçu des marques d’intérêt pour ce film à l’international ?

La série a déjà été pré-vendue en Belgique auprès de deux diffuseurs, BeTV et la RTBF, ainsi qu’au Canada, auprès de la chaîne publique Radio Canada. Nous sommes également en discussion avec d’autres diffuseurs dans plusieurs territoires en ce moment. Il y a un véritable attrait sur le marché international pour ces questions, et nous pensons que cette série se démarque complètement. C’est un contenu innovant, qui ne se contente pas d’énumérer des projections scientifiques, mais essaie à partir de celles-ci de dessiner notre quotidien dans 60 ans, et nous donne à réfléchir sur comment nous voulons construire celui-ci. Nous sommes donc très confiants, et impatients de la voir diffusée sur les écrans à travers le monde !

'La Peste' de Camus transposée en série de fiction dans la France de 2030

Unifrance : Votre envie d’adapter "La Peste" de Camus était-elle préexistante à la crise du Covid ? Est-ce un projet qui est né à ce moment précis ?

  Georges-Marc Benamou : Le désir de « La Peste » existait bien avant le Covid, mais disons qu’il a été réactivé par le Covid... Comme pour des milliers de personnes à travers le monde, "La Peste" a frappé mon imaginaire dès l’adolescence. J’ai vécu – et je ne suis pas le seul – avec ces « résistants » de Camus, que sont le docteur Rieux, Tarrou, le père Paneloux, ou le journaliste Rambert. Le projet a pris forme après la diffusion de mon documentaire "Les vies d’Albert Camus", qui a rencontré un large public. Le Covid est ensuite arrivé, qui a rendu encore plus désirable ce livre pour de nombreux producteurs à travers le monde – puisque avec la pandémie, "La Peste" est redevenu le livre le plus lu au monde…

Pour ce projet d’adaptation, vous avez bénéficié de l’appui de la famille d’Albert Camus. Comment s’est passée la rencontre et comment avez-vous réussi à nouer une relation de confiance ?

Georges-Marc Benamou : Catherine Camus, la fille d’Albert Camus, a soutenu ce projet. Il faut savoir que Catherine Camus est l’indispensable « passeuse » de l’œuvre de son père. Elle nous a accompagné avec sensibilité et bienveillance, et nous a même conseillé sur le casting – comme l’idée magnifique de faire appel à Frédéric Pierrot pour le très central Docteur Rieux. Je crois, j’en suis certain, qu’elle a beaucoup aimé la série qu’elle a vue et qui, selon elle, est fidèle au message d’Albert Camus.

Dans la série, les éléments fidèlement adaptés du roman se mêlent aux éléments de fiction repensés pour ce nouveau récit. Comment avez-vous articulé adaptation fidèle et réécriture ?

Georges-Marc Benamou : Nous avons, toujours avec l’assentiment de Catherine Camus, transposé la peste de 1940 à Oran en une autre peste qui, elle, se déclenche dans le Sud de la France, en 2030, dans une société autoritaire, "poutinisée", fondée sur la surveillance généralisée. C’était pour nous la meilleure manière de rester fidèle à l’esprit de résistance de ce grand livre : en désignant les totalitarismes nouveaux qui menacent notre époque.

Vous avez co-écrit la série avec Gilles Taurand (César du Meilleur Scénario), Antoine Garceau (Dix pour cent) est à la réalisation et un très beau casting est réuni. Comment cette équipe artistique s’est-elle fédérée autour du projet ?

Georges-Marc Benamou : Gilles Taurand est un très grand scénariste. C’est aussi mon ami et complice. Nous avons adapté ensemble Le Promeneur du Champ de Mars (César 2006), d’après mon premier livre ("Le Dernier Mitterrand", Plon). Au moment de chercher un réalisateur, il m’a conseillé de voir "Les Particules élémentaires", l’excellente adaptation du roman de Houellebecq par Antoine Garceau. Et j’ai été convaincu, ainsi qu’Anne Holmes.

La série prend la forme d’une dystopie, qui projette le spectateur dans une société totalitariste où les libertés sont en passe de disparaître. Un groupe de résistants, profondément humanistes, se rassemble aux côtés du Docteur Rieux. Pourquoi avoir dépeint une telle société ?

Georges-Marc Benamou : Parce qu’elle est celle que décrit Camus, dès l’origine ! "La Peste" est la métaphore du totalitarisme, quels que soient ses atours. Hier, pour Camus, le fascisme et le nazisme. À présent, d’autres totalitarismes, régimes illibéraux, contrôle généralisé, IA sans règles, racisme sur les réseaux, obsolescence de l’homme… sont d’autres menaces mortelles. Et c’est contre cela, hier comme aujourd’hui, que se lèvent les « résistants » de La Peste.

 

 

 

Katia Sol, quels ont été les éléments qui ont poussé Oble à se positionner sur la distribution internationale de La Peste ?

  Katia Sol : Nous voulions, pour le lancement d’une première série française dans notre line-up, une série d’envergure. Représenter à l’international l’adaptation, en mini-série prestige pour France 2, d’un best-seller mondial répondait parfaitement à cette ambition.
Bien évidemment, la rencontre avec Georges-Marc Benamou, expert et passionné d’Albert Camus et son équipe de production, ainsi que les talents derrière et devant la caméra ont conforté ce choix.
En effet, la qualité de production, la réalisation maîtrisée et moderne d’Antoine Garceau et le très beau casting nous ont séduit pour porter cette IP à l’international.
Pour finir, Oble a pour stratégie de divertir avec du sens, et La Peste est une série qui est fidèle à la libre-pensée anticonformiste d’Albert Camus. Elle souligne les dangers de notre société actuelle tout en donnant un fort message d’espoir, de liberté, d’humanité à travers ses personnages révoltés.

Le propos est on ne peut plus universel, traitant de préoccupations d’un niveau mondial. Quels sont selon vous les principaux éléments susceptibles de convaincre le public international ainsi que les acheteurs ?

Katia Sol : Les mêmes éléments qu’évoqués précédemment j’espère !
Il y a une vraie curiosité à regarder cette série avec le vécu qu’on a tous eu du Covid et le recul qu’on a maintenant. La capacité de l’être humain à oublier est assez étonnante. Regardez-nous, nous avons subi une épidémie, et pourtant quelques années plus tard, on ne porte plus de masques… Les guerres ont marqué des générations, et pourtant aujourd’hui nous faisons face à des guerres menaçant l’équilibre mondial… Cette série devrait être vue par tous, ne serait-ce que pour rappeler que l’inimaginable pourrait se reproduire, mais qu’il est possible de l’empêcher. 2030, dans six ans à partir de maintenant… est-ce ce qui nous attend ?
Cette série met en scène de vrais héros, qui montrent que l’on peut agir et changer les choses. Des héros comme vous et moi, ce n’est donc pas impossible !
Enfin, sur une note plus légère, la French Riviera, l’ambiance du sud de la France, est un élément qui plaît beaucoup au public international, y compris les acheteurs !

Vous avez présenté la série au MIPCOM, à Cannes Séries ou encore aux Rendez-vous d’Unifrance à Biarritz. Quelle est votre stratégie au niveau des ventes internationales ? Avez- vous déjà de premières pistes ?

Katia Sol : La Peste est une mini-série événementielle, nous sommes donc en discussion avec des diffuseurs linéaires en Europe et dans le reste du monde pour une diffusion "événement" durant l’été 2024 dans leur grille, mais aussi avec des streamers, qui pourront facilement marketer la série grâce à la notoriété à la fois locale et internationale du roman d’Albert Camus dont elle est adaptée.

La PesteLa Peste

Espace court-métrage
Le court-métrage français et Unifrance au Festival de Clermont-Ferrand

Le 46e Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand se déroulera du 2 au 10 février. Un rendez-vous très attendu qui s’impose chaque année davantage comme un événement unique en son genre, où se rassemblent cinéastes et professionnels venant des quatre coins du monde autour d’une forme cinématographique qui nous prouve que le court-métrage est sans aucun doute « l’enfance du 7e Art », cet endroit particulier mais tellement riche et prometteur du cinéma qui fait naître et révèle les talents de demain.

Pas moins de 154 films français, ou coproduits avec la France, seront projetés dans la plupart des sections du festival. Parmi eux :

  • 51 en compétition nationale
  • 6 en compétition internationale
  • 6 en compétition labo
  • 4 œuvres en compétition VR : une première dans l’histoire du festival !
  • 25 en section jeunes publics

Tous les titres français présentés lors de cette 46e édition sont à découvrir ici.

Comme toujours, les compétitions nationale, internationale et labo seront accompagnées d’une rétrospective thématique et de séances focus sur une zone géographique. Après la rétro Libido et les programmes taïwanais en 2023, le festival mettra cette année à l’honneur les femmes européennes, devant et derrière la caméra : Eur♀ Visions : Femmes européennes à la caméra et Insoumises : Portraits de femmes indociles. Ce n’est donc pas un pays mais un continent tout entier qui fera la part belle à des figures féminines fortes.
 

Unifrance au Marché du film

La 39e édition du marché, véritable lieu de mise en réseau, ouvrira ses portes le lundi 5 février dans l’emblématique gymnase Fleury.
Historiquement présente, Unifrance hébergera sur son stand - ouvert à l’ensemble de ses adhérents - 12 sociétés ou organismes de vente à l’international : L'Agence du court métrage, Autour de Minuit, Fløw, La Kourmétragerie, La Luna Diffusion, Manifest, Miyu Distribution, Next Film Distribution, oriGine films, Premium Films, Salaud Morisset, Shortcuts.

L'action d'Unifrance s’articulera autour de temps forts pour favoriser les échanges et créer du lien entre professionnels français et étrangers :

Mardi 6 février de 9 h 30 à 11 h
Petit-déjeuner Networking – sur invitation – et en collaboration avec Wallonie-Bruxelles Images, Swiss Films et la Sodec

Mardi 6 février de 14 h 30 à 15 h 30
Rencontre : Stratégie et conseils pour promouvoir et diffuser les courts-métrages en Amérique du Nord
Intervenante : Sandrine Cassidy (USC)
Entrée libre dans la limite des places disponibles (50 personnes)
Lieu : Salon Coubertin – Hôtel Kyriad Prestige

Mardi 6 février de 16 h à 17 h
Rencontre : Du court au long-métrage : les apports de l’international
Intervenants : Katia Khazak (Aurora Films), Jules Reinartz (Films Grand Huit)
Entrée libre dans la limite des places disponibles (50 personnes)
Lieu : Salon Coubertin – Hôtel Kyriad Prestige

Mercredi 7 février de 9 h 30 à 11 h 
Petit-déjeuner Networking – sur invitation – et en collaboration avec Wallonie-Bruxelles Images, Swiss Films et la Sodec

Mercredi 7 février de 16 h 30 à 17 h 30
Rencontre : Unifrance et le court-métrage, mode d’emploi
Entrée libre dans la limite des places disponibles (50 personnes)
Lieu : Salon Coubertin – Hôtel Kyriad Prestige

Jeudi 8 février de 12 h 00 à 12 h 45
Rencontre : Mondes numériques, enjeux et défis autour du nouveau festival MyMetaStories
Lieu : Forum Marché du Film

 



Pour consulter la liste des principaux événements du marché : https://www.shortfilmwire.com/fr/2024/evenements
Notons, entre autres, la table ronde sur la distribution européenne proposée par le REC (Réseau des Exportateurs de Courts) : "Qu'est-ce que la distribution ? Quels sont les circuits de diffusion, de vente ? Que peut-on imaginer comme revenus avec un court-métrage ? Quelles sont les spécificités du marché européen ? Autant de questions qui seront l’occasion de faire un état des lieux.
Conférence modérée par Luce Grosjean (Miyu Distribution)
Panélistes : Léa Alia Triboulet (Salaud Morisset), Joaquim Pedro Pinheiro (Agência da Curta Metragem) et Anna Leimbrinck (Kurzfilm Agentur).

 

Box office international
Box-office international des films français - Décembre 2023

En décembre 2023, le cinéma français en salle à l'international est représenté par plus de 270 films en exploitation et par plus de 170 nouvelles sorties qui réunissent 2,2 millions de spectateurs et génèrent 15,5 M€ de recettes.

Anatomie d'une chute conserve la tête du classement mensuel pour le troisième mois consécutif, porté par 428 000 spectateurs. Dogman et Les Trois Mousquetaires - Milady complètent le podium.

 
# Titre Entrées Recettes (€) Copies Nombre
pays
Cumul
entrées
Cumul
recettes
1 Anatomie d'une chute 428 234 3 317 917 871 23 1 692 512 14 545 021
2 Dogman 372 022 1 872 726 204 5 633 286 3 800 194
3 Les Trois Mousquetaires - Milady 175 081 1 180 052 1 197 21 175 081 1 180 052
4 La Passion de Dodin Bouffant 130 105 1 087 689 261 9 177 969 1 462 469
5 3 jours max 54 971 343 362 205 7 210 121 1 457 453
6 Sur les chemins noirs 52 410 469 518 221 4 199 750 1 692 893
7 Miraculous : Le film 42 272 202 547 169 8 7 179 472 31 951 470
8 Les As de la jungle 2 - Opération tour du monde 38 875 203 807 336 8 483 530 2 422 161
9 Une année difficile 36 376 308 497 313 7 121 661 1 096 509
10 Noël joyeux 32 901 289 477 237 7 32 901 289 477
11 La Tresse 26 348 267 988 86 2 30 186 323 295
12 Les Vengeances de maître Poutifard 25 598 149 119 42 1 54 672 339 535
13 Les Cyclades 24 428 241 323 90 3 109 788 999 476
14 Jeanne du Barry 19 007 94 288 128 11 1 726 039 8 560 442
15 À la belle étoile 15 989 140 070 97 4 101 126 588 725
16 Les Gardiennes de la planète 13 417 63 548 61 1 65 126 324 520
17 Kina & Yuk : Renards de la banquise 13 050 97 389 225 3 13 050 97 389
18 Pattie et la colère de Poséidon 12 966 59 457 105 8 1 763 542 10 384 152
19 Soudain seuls 10 770 67 430 79 5 10 770 67 430
20 Night of the Hunted 9 480 55 284 117 1 73 439 247 724

 

Un box-office français qui se stabilise à l’international

 Le cinéma français réunit 2,2 millions de spectateurs et génère 15,5 M€ de recettes en salle à l’international en décembre. Si la fréquentation mensuelle se révèle de 30 % inférieure à celle du mois précédent, elle affiche des valeurs supérieures à celles d’octobre (2,1 M), de mai (2,05 M) et de juin (1,9 M). Certes, Les Trois Mousquetaires - Milady fait ses débuts à l’international, mais son lancement diffère de celui du premier volet en avril dernier, D’Artagnan (1,65 million d’entrées et 9,1 M€ de recettes cumulés sur une cinquantaine de marchés). À l’exception d’une dizaine de territoires où il est arrivé entre mai et décembre 2023, Les Trois Mousquetaires – D’Artagnan défilait sur grand écran dans tous les autres pays en même temps qu’en France. Sans surprise, il comptabilisait plus de 1 million de tickets vendus à lui seul en avril 2023, soit près d’un tiers du score mensuel, tous films hexagonaux confondus. Or, Les Trois Mousquetaires – Milady débute sur de nombreux marchés étrangers – principalement les francophones et ceux d’Amérique latine –, mais, au total, leur nombre est divisé par deux par rapport à ceux d’avril, des gros démarrages étant attendus courant 2024. Ceci participe à expliquer l’écart qui sépare les deux volets.

L’adaptation cinématographique du roman n’ébranle pas le podium, car Anatomie d'une chute demeure le leader pour le troisième mois consécutif ! En plus des solides continuations, notamment plus de 400 000 spectateurs en Amérique du Nord (Neon/Entract, 3,86 M€), près de 250 000 en Allemagne (Plaion, 0,68 M€) et 200 000 au Royaume-Uni & Irlande (Lionsgate, 0,40 M€), la Palme d’or 2023 réussit sa carrière espagnole. Près de 200 000 cinéphiles sont au rendez-vous (Elastica, 1,25 M€), une affluence qui lui offre 3 semaines de présence ininterrompue au sein du top 10 local : dans les deux cas, une première pour un film hexagonal en 2023 en Espagne !

Néanmoins, c’est au deuxième classé de décembre que revient le plus grand nombre de spectateurs réunis sur un seul marché : il s’agit de Dogman et ses 350 000 billets vendus en Chine (China Film, 1,73 M€). S’il est vrai qu’une sortie dans le pays asiatique rimait avec des scores à multiples zéros il y a quelques années, il ne faut pas oublier que ce marché a connu lui aussi les changements entraînés par la pandémie. Cela dit, Dogman bénéficie d’une exploitation qui ne se limite pas à quelques jours ; au contraire, il sera encore en salles début janvier. Et, en 2023, parmi les films français lancés, seul Miraculous : Le film a été davantage plébiscité par les Chinois (China Film, 524 000 entrées et 2,04 M€). N’oublions pas que Dogman réalise le meilleur démarrage d’une production majoritairement tricolore à Taïwan post-Covid-19 (Sony, 15 000 et 0,12 M€).

Deux autres productions françaises mobilisent plus de 100 000 cinéphiles étrangers chacune : le minoritaire The Old Oak et le majoritaire La Passion de Dodin Bouffant. Le candidat français à l’Oscar du meilleur film international 2024 connaît un bouche-à-oreille si positif aux Pays-Bas qu’il séduit plus de spectateurs pendant la 4e semaine d’exploitation que pendant la 3! Déjà choisi par 65 000 Néerlandais (Cherry Pickers, 0,67 M€), La Passion de Dodin Bouffant comptabilise également 40 000 tickets vendus aux guichets espagnols (A Contracorriente, 0,25 M€). Les 6 autres places sont occupées par 5 habitués du classement et l’inédit Noël joyeux.

 

La Chine, l’Espagne et l’Allemagne sur le podium des territoires

Comme de coutume, l’Europe demeure la première zone géographique d’exploitation en salle du cinéma français (69 % des entrées mensuelles). Dans le détail, la partie occidentale participe à hauteur de 1,2 million d’entrées au cumul mensuel, tandis que la partie centrale et orientale, fait rare en 2023, ne surperforme pas ce mois-ci ; au contraire, elle affiche la plus forte baisse de la fréquentation pour nos films : moins de 300 000 spectateurs dans la région choisissent un titre français en salle en décembre. C’est l’Asie qui crée la surprise en se plaçant juste derrière l’Europe de l’Ouest avec une part de marché de 18,5 % du total de décembre, et ce grâce au score de Dogman en Chine. Par conséquent, la Chine prend la tête du classement des territoires, suivie de l’Espagne, de l’Allemagne et des Pays-Bas, tous quatre affichant plus de 100 000 entrées en salles.

 

Le drame se taille la part du lion, l’aventure progresse

En décembre, le drame conserve le titre du genre préféré à l’international (1,26 million de spectateurs, 58 % du total mensuel), et ce grâce aux percées d’Anatomie d’une chute, de Dogman, de La Passion de Dodin Bouffant et de The Old Oak (production minoritaire). Si la comédie et l’animation complètent toujours le podium, l’aventure gagne du terrain et triple ses fans en un mois portée par Les Trois Mousquetaires – Milady. Les productions majoritairement françaises (78 % des entrées totales) et celles en langue française (66 %) se taillent la plus large part des entrées du mois. Les spectateurs de ces dernières baissent de 40 % par rapport à novembre, tandis que ceux de celles en langue étrangère augmentent de 44 %, un nouvel équilibre créé par les carrières étrangères de Dogman et de la production minoritaire The Old Oak. Pour conclure, 1 million d’entrées reviennent aux films labellisés Art et Essai (44 % du total mensuel), avec Anatomie d’une chute, The Old Oak et La Passion de Dodin Bouffant en chefs de file.

 

Les films français dans les festivals internationaux en décembre 2023

Pour terminer l’année, cap sur la région MENA où le Festival International du Film de Marrakech a fait la part belle au cinéma français avec 33 productions sélectionnées. Cette prédominance s’illustre à travers le palmarès qui met à l’honneur deux films récompensés du Prix du Jury : Bye bye Tibériade de Lina Soualem et Les Meutes de Kamal Lazraq. Le Prix de la mise en scène est, quant à lui, remis à Ramata-Toulaye Sy en personne pour Banel & Adama. Pléthore d’artistes sont présents sur place à l’instar de Camille Cottin, Marion Cotillard ou encore Bertrand Bonello. Au même moment, le Red Sea Film Festival se tient en Arabie Saoudite. Cette année, près de 20 productions et coproductions françaises sont sélectionnées, dont Jeanne du Barry de Maïwenn, en sa présence. Le film d’ouverture du Festival de Cannes est, par ailleurs, soutenu financièrement par la Red Sea Film Foundation. Le fonds a aidé d’autres titres cannois, à l’instar du docu-fiction en compétition Les Filles d'Olfa de Kaouther Ben Hania, projeté lui aussi durant la manifestation.

Banel & AdamaBanel & Adama


> Cette analyse est téléchargeable en format PDF ci-dessous (version française uniquement).

> Cette analyse est rédigée sur la base des résultats recensés au 11 janvier 2024. Les chiffres étant constamment consolidés, le graphique créé automatiquement par le site va différer par rapport au tableau présent dans cette actualité.

Box-office international des films français - Décembre 2023
Box office international des films français (Hors France)
- du 01/12/2023 au 31/12/2023
# Titre Entrées Recettes (€) Copies Nombre
pays
Cumul
entrées
Cumul
recettes
1 Anatomie d'une chute 428 234 3 317 917 871 23 1 692 512 14 545 021
2 Dogman 372 022 1 872 726 204 5 633 286 3 800 194
3 Les Trois Mousquetaires - Milady 175 081 1 180 052 1 197 21 175 081 1 180 052
4 La Passion de Dodin Bouffant 130 105 1 087 689 261 9 177 969 1 462 469
5 3 jours max 54 971 343 362 205 7 210 121 1 457 453
6 Sur les chemins noirs 52 410 469 518 221 4 199 750 1 692 893
7 Miraculous : Le film 42 272 202 547 169 8 7 179 472 31 951 470
8 Les As de la jungle 2 - Opération tour du monde 38 875 203 807 336 8 483 530 2 422 161
9 Une année difficile 36 376 308 497 313 7 121 661 1 096 509
10 Noël joyeux 32 901 289 477 237 7 32 901 289 477
11 La Tresse 26 348 267 988 86 2 30 186 323 295
12 Les Vengeances de maître Poutifard 25 598 149 119 42 1 54 672 339 535
13 Les Cyclades 24 428 241 323 90 3 109 788 999 476
14 Jeanne du Barry 19 007 94 288 128 11 1 726 039 8 560 442
15 À la belle étoile 15 989 140 070 97 4 101 126 588 725
16 Les Gardiennes de la planète 13 417 63 548 61 1 65 126 324 520
17 Kina & Yuk : Renards de la banquise 13 050 97 389 225 3 13 050 97 389
18 Pattie et la colère de Poséidon 12 966 59 457 105 8 1 763 542 10 384 152
19 Soudain seuls 10 770 67 430 79 5 10 770 67 430
20 Night of the Hunted 9 480 55 284 117 1 73 439 247 724

 

Revue de presse internationale
Revue de presse internationale - Janvier 2024

Retour sur quelques titres de la presse internationale sur l’actualité du cinéma et de l’audiovisuel français en janvier dernier

Côté Festivals…

🔹 Unifrance démarre l’année 2024 avec ses Rendez-vous d'Unifrance à Paris "le plus grand marché et press-junket du monde, dédiés au cinéma et à l’audiovisuel français", annonce Señal News.

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🔹Variety se fait l’écho du French Cinema Award octroyé par Unifrance à Melvil Poupaud, à l’occasion des Rendez-vous de Paris.
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🔹Depuis l’Argentine, Escribiendo Cine communique sur la programmation de MyFrenchFilmFestival, également lancé en janvier.
➡️ L'article en ligne
 

🔹Variety rapporte l’accueil réservé au film Boléro, d'Anne Fontaine, par le Festival de Rotterdam où il a été présenté en première mondiale.
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🔹 La revue néerlandaise Cinemagazine publie un élogieux article sur le film d'animation Mars Express, également sélectionné au Festival de Rotterdam.
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Côté Audiovisuel, quelles nouvelles dans la presse internationale ?

🔹 La RTBF explique le succès de la série Tout cela je te le donnerai.
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🔹 The Daily Television annonce la distribution d'"Insoupçonnable", une série documentaire sur des crimes réels, réalisée par Elie Wajeman et distribuée par France Télévisions.
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🔹 C21 Media communique sur une vague de ventes et de préventes pour la 5e saison de ‘Simon (SuperLapin).
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🔹 TeamTO prépare la saison 2 de L'Armure de Jade, apprend-on dans Señal News.
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🔹 Entertainment Focus annonce l’arrivée en janvier de la série "Une affaire française" sur Channel 4 au Royaume-Uni.
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🔹 Le site américain de streaming MHZ Choice révèle quelles ont été leurs 10 séries les plus regardées en 2023 : 6 sont françaises.
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🔹 TodoTVNews publie une interview de Delphine Dumont (Banijay) : "Nous voulons attirer les meilleurs talents du secteur."
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🔹 Et Serieslyawesome publie une interview de Maxime Crupaux et Margot Bancilhon, scénariste et comédienne de la série De Grâce.
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Côté cinéma

🔹 À l'occasion de la sortie de Dogman à Taiwan, le journal Liberty Times évoque que le fait, pour Luc Besson, d'avoir travaillé avec 124 chiens "n'a pas été une expérience traumatisante, mais à l'inverse une expérience apaisante."
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🔹 Animation Magazine évoque la sortie américaine et anglaise du film Interdit aux chiens et aux Italiens sur MUBI.
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🔹 Au Canada, le quotidien La Presse salue, dans Une affaire d'honneur, "l’hommage de Vincent Perez à l’art du duel".
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🔹 Aux Etats-Unis, le New York Times se penche sur Une belle course, "un film qui réchauffe le cœur".
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🔹 Au Mexique, À la belle étoile dépasse les 70 000 entrées ! Le magazine Première évoque "une histoire exquise sur le chemin doux-amer du succès".
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🔹 En Italie, Sidonie au Japon dépasse les 25 000 entrées depuis sa sortie en janvier. La revue Cinematografo lui consacre un article.
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En Espagne, La Razón publie une Interview de Vincent Cassel : "Le cinéma européen doit arrêter d’être complexé par Hollywood."
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🔹 Aux Pays-Bas, Orlando, ma biographie politique, qui dépasse les 20 000 entrées, est accueilli élogieusement par Cinemagazine : "Un film admirable à plusieurs niveaux."
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🔹 Pour finir, Business Doc Europe s’est fait l’écho du Docs Barcelona Award que les cinéastes Raymond Depardon et Claudine Nougaret recevront en mai prochain au festival espagnol Docs Barcelona.
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